Soliloques | Kateb Yacine

CE QU’EN DIT L’ÉDITEUR – Je suis étudiant. Mais je n’ai pas envie de continuer. Je voudrais écrire.  – Ah, ça tombe bien, moi je suis imprimeur. Apporte moi tes poèmes.”

Cet homme extraordinaire, mon premier éditeur, s’appelait Carlavan. Il était en faillite, après avoir dirigé l’imprimerie du Réveilbônois, journal du soir à Annaba. Commeil lui restait un stock de papier, il a décidé de finir en beauté, en publiant un jeune poète inconnu.

C’est ainsi qu’il a imprimé “Soliloques” en mille exemplaires qu’il m’a remis, sans rien me demander en échange. Ces poèmes de jeunesse datent de presque un demi-siècle. On y retrouve deux thèmes majeurs : l’amour et la révolution, dans une première ébauche de l’œuvre qui allait suivre. En un mot, “Soliloques”, ce n’est pas encore Nedjma, mais c’est son acte de naissance.” Extrait de l’introduction de Kateb Yacine, écrite quelque temps avant sa mort.

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