Vinte anos de Bloco | Francisco Louçã

Porque o Bloco passou a representar politicamente a força de um ativismo social com memória e foi sempre fiel a essa raiz.
Porque encerrou uma pré-história em que grupos testemoniais se identificavam mais pelas ideias generosas do que pela capacidade de as disputar na sociedade.
Porque restabeleceu a política de esquerda como ela é: um programa que faz, que conhece a relação de forças, que aprende na ação social com os de baixo.
Porque detesta a vaidade de quem cria um grupo ou partido se tem ou uma diferença de opinião ou a pretensão de representar a verdade de uma versão literária da história.
Porque o caminho da convergência é o da aprendizagem e o da divergência é o da fraqueza.
Porque aprendeu com uma urgência, a do referendo perdido em 1998.
Porque a luta alterglobalização batia à porta e, logo depois, a independência de Timor Leste e a oposição à guerra da Jugoslávia e à ocupação do Iraque confirmaram tanto a ofensiva do império quanto a necessidade de lhe opor um internacionalismo militante.
Porque juntar capacidades, trajetos e vontades num grande partido é a forma da política de massas.
Porque correr por fora e por dentro exige saber para onde se vai.
Porque um partido é necessário e útil quando, podendo, consegue aumentar o salário mínimo e as pensões ou parar as privatizações.
Porque o Bloco, ao fazer o seu caminho, se torna mais combativo à medida que é capaz de formular alternativas e de as apresentar como fatores decisivos no debate nacional.
Porque o Bloco foi o primeiro e, até hoje, o mais consistente dos novos partidos à esquerda que, na Europa, mas também noutros continentes, o foram replicando ou seguindo caminhos paralelos.
Porque a luta das mulheres e homens que trabalham ou estão reformados fica mais forte com uma esquerda de confiança.
Porque os jovens precários precisavam de uma força política para os seus movimentos.
Porque as lutas feministas, anti-racistas, LGBT+, ou de quem estuda precisam de uma voz política que muda a agenda nacional.
Porque ganhamos muitas vezes e perdemos outras.
Porque a política militante de esquerda é continuidade e é persistência.
Porque nos lembramos do Miguel, do João, da Helena e de tantas e tantos outros e outras.
Porque na esquerda não desistimos de nada.

Francisco Louçã

Retirado do Facebook | Mural de Francisco Louçã 

Témoignage d’une reine pendant la guerre d’Algérie | Izza Bouzekri

Très beau témoignage d’une reine pendant la guerre d’Algérie
Izza Bouzekri Madame veuve Abbane Ramdane aujourd’hui Mme DEHILES

“Je suis née a la casbah,17 rue pyramide, en 1928 .A l’âge de trois ans j’ai perdu mon père qui gagnait péniblement sa vie.Nous avons déménagé a notre dame d’afrique, rue du Carmel ou j’ai fréquenté l’école communale jusqu’à l’obtention du certificat d’études puis j’ai continué a la Chabiba ou j’ai été impregnée et sensibilisée a la cause nationale par cheikh Tayeb el Okbi qui a eu une grande influence sur moi.Nous étions pauvres et ma mère ,veuve travaillait.Je l’aidais comme je pouvais.J’avais conscience de l’indigence des indigènes comparé au train de vie des colons .L’injustice était flagrante.
J’ai commencé a militer en 1947 au sein de l’AFMA (association des femmes musulmanes algeriennes ) sous l’égide du MTLD et présidée par Mamia Chentouf . J’y ai croisé Nafissa Hamoud future professeur Laliam .Nous faisions beaucoup de social et nous entrions dans des mariages a la casbah et a belcourt pour entonner des chants patriotiques ce qui nous valait de ressortir avec une petite cagnotte !
En 1949, atteinte de tuberculose, je suis envoyée a Marseille ou je suis sauvée in extrémis .Lors de mon séjour au sanatorium d’Annecy qui dura environ 15 mois j’ai été formée a la sténo -dactylo.
De retour a Alger, j’ai décidé de m’émanciper en enlevant le hayek au grand désespoir de ma mère ;de parfaire ma formation a l’école Pigier.
C’est grâce au MTLD que j’ai trouve un poste de secrétaire chez un avocat :maître Boyer, rue Duc des Cars.
Dés le déclenchement de la révolution j’ai cherché a rejoindre le FLN ,Nassima Hablal fût la première a y accéder et ce n’est qu’en Juillet 1955 que mon voeu se réalisa. Nous avions un voisin qui enseignait l’arabe, Hocine Belmili avec qui je discutais le matin avant d’aller a mon travail. Un jour ,il m’a dit :tu es sûre de vouloir entrer dans le FLN ? Oui ai-je répondu ,alors tiens toi prête demain.
Le lendemain par une belle journée de juillet , nous avons pris un taxi direction la Glacière a El Harrach. Un homme nous attendait.J’ai tout de suite compris que j’avais affaire a un élément important du FLN. Il m’a d’emblée tutoyer:
-Tu fais quoi?
– je suis la secrétaire d’un avocat
– Tu tapes a la machine
– oui
– tu as des contacts et des refuges surs ?
– oui
– Alors tu seras contactée a ton boulot.
Il a tourné les talons et a disparu.
Je venais de faire la connaissance de Abane Ramdane !
15 jours aprés,j’ai reçu la visite de Amara Rachid agent de liaison :Abane cherchait un refuge.
Je lui ai présenté Fatima Zekkal Benosmane qui l’a reçu chaleureusement.
J’ai profité de mon travail pour taper tout les tracts et autres documents que le FLN m’envoyait, parallelement a Nassima Hablal jusqu’à son l’arrestation en octobre 1955, arrestation a laquelle j’ai assisté ! J’ai cessé toute activité car j’étais fichée par la police qui me filait matin et soir, tout en continuant mon travail chez l’avocat.
Quelques temps aprés Abane m’envoie Mohamed Seddik Benyahia pour me demander d’entrer dans la clandestinité .Ce que je fis ,en m’installant dans la famille Alkama au 20 rue bastide;
J’ai eu l’honneur de taper les six premiers numéros d’El Moudjahed ainsi que la plate forme de la Soummam.
Aprés la grève des 8 jours, la répression policière a été telle que Abane a du fuir Alger pour Tunis en fevrier 1957, me laissant seule avec notre bébé .Ma vie de militante s’est arrêtée net. Je n’ai plus eu de ses nouvelles jusqu’en décembre 1957 date a laquelle je reçois un télégramme : “rejoins- moi “.
Arrivée a tunis début janvier 1958 il était trop tard il venait d’être assassiné mais je l’ignorais et on m’a laissé dans l’ignorance durant 5 longs mois…. Je l’ai recherché sans relâche jusqu’au jour ou j’ai croisé Slimane Dehiles son ami de toujours, le défenseur de la veuve et l’orphelin.
Nous avons pleuré Abane ensemble et je l’ai épousé en Novembre 1959
Et depuis ,je suis murée dans mon silence !”
Izza Bouzekri
Veuve Abane Ramdane
épousé par Slimane DEHILES dit le Colonel Sadek

Récupéré de Facebook | Mur de Mas Mati

Retirado do Facebook | Mural de Mas Mati

Catherine Marie Colon

Biographie de Catherine Marie Colon

Je me suis mise à la peinture en mai 2016 et ce fut comme une révélation, un besoin immense de m’exprimer.

Je crée mes tableaux dans l’impulsion de mes émotions, de mes ressentis et de mes réflexions intérieures. Devant mes toiles vierges, jouant avec l’acrylique, l’huile et les matériaux qui m’interpellent, je laisse mes mains, mes pinceaux, mes couteaux et spatules et les couleurs se mêler, se superposer, se confondre ou se compléter pour suggérer des sujets à ceux qui regardent mes créations.

Dans mes abstractions intenses, pleines de forces contenues, ma constante dualité s’exprime dans une unité d’expression qui dévoile ma profession, thérapeute énergéticienne. Je me suis révélée au fil d’années de pratique et d’écoute axées sur l’amour de l’humanité, vers les âmes meurtries et les cœurs en souffrance.

Après de longues années en Suisse, je viens de choisir le Thoronet pour vivre mes passions.
A ce jour, plusieurs expositions privées et 2 tableaux primés à l’International Prize Caravaggio le 07/12/2018 et un tableau primé à l’International Prize Botticelli le 09/02/2019.

Actuellement une cinquantaine de mes œuvres est exposée au Casino Barrière à Sainte Maxime (France)

Run for the life

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CONTE POUR LE PETIT PEUPLE QUI REFUSE LA FATALITÉ | Yasmina khadra

Adawado était un enfant pygmée fasciné par les géants. Il disait à ses frères : « Un jour, je serai tellement grand qu’en levant la jambe je longerai les montagnes. Je vivrai la tête dans les nuages et je n’aurai qu’à tendre la main pour décrocher la lune. ». Lorsqu’il atteignit l’âge adulte, il constata qu’il était toujours petit et que la nature l’avait conçu ainsi. Parce qu’il refusa de vieillir sans grandir, Adawado grimpa au sommet du plus haut arbre de la forêt et n’en descendit plus. Sa vie durant, debout sur sa branche, les mains brassant l’air et le cœur vaillant, il tenta d’atteindre le ciel. Il passa ses nuits à contempler les étoiles et ses jours à les rêver, persuadé qu’à force d’y croire, il finirait par en cueillir quelques unes. Ce fut ainsi jusqu’à son dernier souffle. Adawado ne décrocha pas la lune, mais il ne la perdit à aucun moment de vue. Il était certain qu’elle était faite pour lui et que s’il lui était impossible de l’effleurer de ses doigts, alors qu’il en était le plus proche, c’était pour que personne d’autre ne puisse la lui ravir. Et cela suffisait à son bonheur. Le soir de sa mort, tandis qu’il s’apprêtait à fermer les yeux pour ne plus les rouvrir, il sourit une dernière fois aux étoiles qui avaient bercé son âme et toutes les étoiles vinrent à lui.

Yasmina khadra

Retirado do Facebook | Mural de Malika Bouazza

Anselmo Borges: “O celibato obrigatório não faz sentido” | in Jornal Público

Isto de ser padre é uma responsabilidade gigantesca, um padre lida com a vida das pessoas e, no limite, até com a intimidade das pessoas, na confissão.

Anselmo Borges, padre e professor de filosofia da Universidade de Coimbra, não espera grandes anúncios do encontro entre o Papa e os presidentes das conferências episcopais do mundo inteiro, mas diz acalentar a esperança de ver os candidatos a padres sujeitos a um escrutínio psicológico e formados fora dos seminários. A ordenação de mulheres e de homens casados e o fim do celibato obrigatório – defende ainda – são imprescindíveis.

Criaram-se muitas expectativas relativamente a este encontro, num contexto em que a Igreja está fragilizada. O que poderá, na sua opinião, sair deste encontro?
Não vai sair nada de estrondoso para a opinião pública, porque, fundamentalmente, o objectivo do Papa Francisco com esta convocação é forçar uma tomada de consciência desta chaga na Igreja que não se imaginava fosse uma chaga tão extensa e vergonhosa. Eu não conheço condenação mais contundente e mais funda da pedofilia e do abuso de crianças do que a condenação de Jesus no Evangelho: “Deixai vir a mim as criancinhas”. Mas imediatamente a seguir, Jesus disse: “Ai de quem escandalizar uma criança. Era preferível atar-lhe a mó de um moinho ao pescoço e lançá-lo ao fundo do mar”. É uma condenação terrível. E aconteceu este número ainda por determinar de casos de abusos e com este requinte brutal que é, aliás, um requinte com duas faces: abusava-se das crianças e depois (há relatórios disso) dizia-se-lhes que não dissessem a ninguém porque isso era pecado. Isso é abusar da consciência. É verdadeiramente inqualificável. Por outro lado, os bispos que tinham obrigação de atender às vítimas atenderam muito mais à salvaguarda da instituição, e por isso mesmo encobriram os abusos e os seus autores. Sei que o número de pedófilos é maior e muito mais extenso nas famílias, mas isso não me tranquiliza em relação à Igreja, porque as pessoas confiavam na Igreja e houve aqui uma traição a essa confiança. E neste momento a Igreja está profundamente fragilizada e descredibilizada. Portanto, este encontro é para que a Igreja toda, e também os fiéis, tomem consciência desta chaga, desta verdadeira tragédia. Em relação às medidas a tomar e à condenação canónica, o Código de Direito Canónico já foi renovado neste sentido da pedofilia. E, tratando-se ao mesmo tempo de um pecado e de um crime, é preciso colaborar com a justiça civil. Agora, evidentemente, também é preciso dar garantias reais de defesa àqueles que são acusados.

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Votez pour vos candidats français à l’élection européenne!

(translation in english below)

Chers membres de DiEM25, nous avons le plaisir de vous inviter à voter pour les candidats DiEM25 français aux élections européennes de mai 2019. Le vote est désormais ouvert. Il vous est demandé de retenir 6 femmes et 6 hommes de votre choix.
Nous attirons votre attention sur le fait que ces candidats seront proposés sur la liste française du Printemps Européen dans l’ordre de préférence que les membres de DiEM25 auront choisi. En revanche, dans la mesure où la liste Printemps Européen est constituée de plusieurs mouvements, il est possible que les candidats DiEM25 ne soient pas en position éligible voire que la liste soit réduite.
Nous vous remercions pour votre participation nombreuse et active. Parlez-en autour de vous. Carpe Diem ! »

« Dear Diem25 members, we have the pleasure to invite you to participate in the selection of the French candidates to the May 2019 European Elections. We hereby announce that the voting process is open. Please select 6 women and 6 men amongst the candidates.
We draw your attention to the fact that the 12 selected candidates will be proposed in the order of your preference to be placed on the list of the European Spring in France. Nevertheless since the European Spring in France is composed of several parties it is not guaranteed that the DiEM25 candidates be placed in the top of the list in elegible positions and/or that the DiEM25 list may not be reduced.
Thank you for your active participation. Please spread the vote about this vote because we want maximum participation throughout Europe. 

Carpe DiEM25 !

The French Coordination of >>DiEM25

Citação | A ironia | José Albergaria

A ironia é o sal da inteligência. O humor é a pimenta da crítica. A graça é o tempero do desconcerto. Leia-se Eça, Camilo, Jorge de Sena, Almada Negreiros. Mesmo Fernando Pessoa largava as suas graças e, aqui e acolá, mesmo as suas piadolas … “Salazar é feito de sal e azar …” Não entender a vida por este lado é estar no outro lado do mundo … em nenhures.

José Albergaria

Retirado do Facebook | Mural de Joaquim Silva Pinto

Pensamento do dia : Saúdo as diligências do Papa Francisco | Paulo Fonseca

Saúdo as diligências do Papa Francisco, mais uma vez a colocar o dedo na ferida, com coragem, assumindo um feroz combate ao maior nojo de que padece a raça humana, do qual não se exclui a Igreja.
Violações sexuais e, por maioria de razão pedofilia, são crimes hediondos que precisamos combater com determinação, por imperativo de consciência e por dever de cidadania.
A Igreja não escapa a este nojo civilizacional e precisa reformar-se, na penalização adequada, que castigue culpados e iniba tentações que, com propriedade, emanam do diabo.

Importa ainda referir algumas notas ….

1. Esta imposição do celibato na igreja é hoje um absurdo. Na verdade a Igreja tem um papel fundamental na sociedade e os seus membros são homens e mulheres como os outros. Impor-lhes o celibato como se fossem extraterrestres é desafiar o diabo a corromper o domínio de Deus…. Qual é o problema se um dia destes os padres, por exemplo, puderem casar e ter filhos e, nesse formato humano, continuarem a proclamar o bem em nome da religião que professam ? Na minha opinião, essa liberdade melhoraria, em muito, o papel dos membros da igreja e o resultado espiritual do seu trabalho. Por exemplo, não tenho dúvidas que aumentariam quer o número de membros do clero, quer a adesão de fiéis na comunhão dessa normalidade.
A Igreja impõe o celibato desde 1059 por razões que se prendiam com a defesa do património da instituição. Todavia, nada justifica hoje a manutenção dessa imposição que deverá passar a ser facultativa…. com urgência.

2. Se a Igreja impõe o celibato, deduzo eu que tal deveria aplicar-se a opções homossexuais e a opções heterossexuais. Não consigo compreender como se disserta, quase em êxtase, sobre as estatísticas da opção homossexual no seio da Igreja, como se esta fosse a opção proibida…. Mas o celibato não se refere ao desejo, à variedade de opções de cada um ? Então porque não se fala e escreve acerca da opção heterossexual de cada um ?
Ainda recentemente foi editado um livro que conclui por uma determinada percentagem, elevada, de homossexuais na Igreja Católica…deduzindo assim que os restantes seriam heterossexuais e portanto cumpririam os preceitos da instituição.
Na verdade, os homens e mulheres, pela simples razão de o serem, têm sentimentos, desejos, emoções, amores…e nada prejudica mais uma instituição do que castrar essa dimensão Humana, afinal de contas, a principal riqueza da mesma instituição. Se piorarmos a situação, classificando as pessoas com rótulos inaceitáveis à luz do século em que vivemos, só podemos concluir que estamos no mau caminho….

3. A Igreja, tal como acima refiro, tem um papel fundamental na sociedade. É precisa, útil e incontornável. Mesmo aqueles que assumem uma rebeldia exibicionista, se tiverem a grandeza de reflectir um pouco, irão perceber que este lubrificante dos humanos é a razão que permite o funcionamento do motor da humanidade. Não sejamos hipócritas. Respeitemos e sejamos contributivos no sentido de encontrar o melhor desempenho para a humanidade….seja nos momentos de fé, nos momentos de dúvida ou nos momentos de descrença … Porque apreender o Humanismo, e difundi-lo, vai muito para além de convicções domésticas ou de dogmas sem sentido.

4. Uma homenagem final ao Papa Francisco, esse revolucionário que tanto tem cultivado os princípios da grandeza Humana.

Paulo Fonseca

Retirado do Facebook | Mural de Paulo Fonseca

Não só é uma batalha da ADSE | Francisco Louçã

Não há só uma luta pelos pagamentos da ADSE. Há antes uma luta por todo o SNS e pelo preço da saúde. Pois é, o que tivemos até há poucas semanas foi um mero entretenimento. Mas, de repente, tudo se precipita ao mesmo tempo. Temos uma persistente greve que se mede pelo número de cirurgias que consegue adiar nos grandes hospitais públicos e não se consegue saber quem paga a greve. Temos um governo nervoso que, tendo adiado por calendário político a solução que as enfermeiras exigiam, cede tarde e depois se precipita recorrendo a uma medida tão excepcional como a requisição civil. Temos uma discussão sobre a Lei de Bases de Saúde em que se movem as pressões que, do Presidente aos partidos de direita, visam assegurar que o privado mantém o seu quinhão nos pagamentos públicos, tudo dito muito ideológico, como é bom de ver. E, agora, temos os privados a ameaçar suspender os contratos com a ADSE se esta persistir em fazer pagar os 39 milhões cobrados em custos excessivos há um par de anos.
A questão resume-se a isto: há custos imputados à ADSE que variam de um para quatro no mesmo tratamento, num lado é cinco mil euros e noutro vinte mil. Os hospitais privados querem manter o seu poder de determinar o preço, a ADSE quer uma tabela restritiva e que, ainda assim, deixa uma margem que em alguns casos vai a 40% acima do preço de mercado. É milhão a milhão que se decide esta estranha negociação que ameaça os utentes do seguro público.
Em todo o caso, a jogada dos hospitais privados é arriscada. Fingem comprometer mais de 20% da sua faturação (e, com os pagamentos pelo SNS, o Estado paga a todos os privados mais de 50% da faturação), nos cinco maiores grupos hospitalares privados são 250 milhões, mas apostam em que os utentes da ADSE preferem evitar o SNS, ou que este está pelas costuras e não consegue responder a tal aumento súbito da procura. Ora, o SNS faz 42 milhões de consultas e a ADSE soma 2,8 milhões de consultas no privado; poder-se-ia portanto calcular que mais facilmente os hospitais e centros de saúde públicos, eventualmente com alguns privados que mantêm as convenções, aguentam mais utentes, do que os hospitais privados suportam a perda de receita. E, de facto, para tudo o que é mais complicado, é sempre ao SNS que o cidadão recorre e não aos hospitais privados.
Apesar disso, os grupos privados esperam que alguns utentes troquem o seguro ADSE, que é caro, por seguros privados que tenderão a ficar ainda mais caros. Provavelmente, haverá quem o faça, mesmo que ainda esteja indefinido o curso imediato deste jogo do empurra. A situação é muito apetitosa para as seguradoras de saúde, que já abrangerão um terço da população, em grande parte devido à promoção pelas empresas entre os seus trabalhadores.
Só que é tudo uma camuflagem. Uma parte dos médicos nos hospitais privados não tem convenção com a ADSE, cujos utentes são por vezes submetidos a tratos de poleiro. E a cobertura dos produtos oferecidos para substituir o seguro público esgota-se num ápice se a patologia for complicada, vai o doente recambiado para o hospital público. Parece portanto que os grupos privados só pretendem com esta manobra que não haja limite aos pagamentos pela ADSE e que as tabelas continuem a ser generosas, não tanto de romper relações – o privado não vive sem o dinheiro público.
Há depois o problema de fundo. A ADSE, criada 16 anos antes de existir o SNS, é paga pela maioria dos funcionários públicos e acrescenta aos impostos, com a contrapartida de um acesso facilitado a análises, consultas e tratamentos. Tem lucro e é portanto sustentável. Mas a convergência entre os sistemas públicos será sempre necessária num serviço nacional mais abrangente. Esse é o maior medo dos privados.

Francisco Louçã | (no Expresso)

Retirado do Facebook | Mural de Francisco Louçã

Leiria | II Simpósio Ibérico de Segurança Rodoviária | Sessão inaugural com Ministro da Administração Interna

Nos dias 6 a 8 de Março de 2019 realiza-se na Escola Superior de Tecnologia e Gestão / Instituto Politécnico de Leiria, em Leiria, o II Simpósio Ibérico de Segurança Rodoviária (SIRS), iniciativa organizada em parceria por várias entidades portuguesas e espanholas: ASVDS – Associação Vertentes e Desafios da Segurança, Município de Leiria (Bombeiros Municipais), Escola Superior de Tecnologia e Gestão, Universidad de ExtremaduraGuardia Civil e APREVEX – Asociación de Prevención Extremeña.

Para além dos representantes das várias entidades parceiras e co-organizadoras, para a sessão de abertura está confirmada a presença do Ministro da Administração Interna, do Presidente da Câmara Municipal de Leiria e de um representante das autoridades espanholas.

O programa do II Simpósio Ibérico de Segurança Rodoviária, que incorpora as Jornadas de Protecção Civil dos Bombeiros Municipais de Leiria, está definido e assenta em três tópicos principais relacionados com a Segurança Rodoviária: a Situação Actual da Sinistralidade, a Prevenção e o Futuro.

No primeiro tópico, durante o primeiro dia de trabalhos, serão apresentados factos e dados relativos à Sinistralidade Rodoviária em Portugal e em Espanha, e analisados os impactos da Sinistralidade nas empresas Seguradoras, de Transporte e nas Unidades Hospitalares.

No segundo dia do simpósio, a 7 de Março, estará em destaque a temática da Prevenção, observada sobre diversos prismas, nomeadamente, as Campanhas, os Projectos de Inovação e Sistema de Segurança, o Comportamento Humano e a importância da Formação em Segurança Rodoviária.

O futuro da Segurança Rodoviária será analisado no terceiro e último dia de trabalho, de manhã de forma mais teórica, com a reflexão sobre os temas da Prevenção, da Punição e das Infraestruturas, e, de tarde, com uma vertente iminentemente prática, com a realização de uma Simulação de um Acidente Rodoviário e com a apresentação de Práticas de Simuladores.

As inscrições no Simpósio são gratuitas, embora obrigatórias e limitadas (até 340 participantes). Apenas as refeições, se seleccionadas, serão pagas.

Para todos os participantes será emitido certificado SIGO.

Para mais informações:  https://www.sisr-sisv.eu/

Rankings | Isabel Moreira

Já o escrevi antes. Quando o colégio privado que frequentei entre os 3 e os 13 anos de idade ficou no topo dos rankings. Não saí de lá no topo. Saí de lá com uma visão fechada do mundo, saí de lá tendo por normal a separação do ensino por sexos, saí de lá sem saber o que era a diversidade étnica e social de Lisboa , saí de lá com uma visão terrífica da moral católica. No topo? Não. Cá em baixo. Com notas boas, pois claro.
Na escola pública que não ficou no topo nos rankings saí de lá com uma visão mais aberta do mundo, saí de lá sabendo de quem tem e de quem menos tem, saí de lá sabendo da diversidade religiosa, saí de lá com um único colega negro, mas nele vi o que é o racismo vivido diariamente, saí de lá com a saudável convivência entre rapazes e raparigas, saí de lá sem dar grande importância aos dias em que chovia dentro da minha sala de aula de filosofia, porque era o espaço da minha felicidade. Não saí pequena. E as notas foram ainda melhores.

Isabel Moreira

Retirado do Facebook | Mural de Isabel Moreira

UM FRAGMENTO DO MEU “LIVRO DE EROS” E UMA IMAGEM DE EDGAR DEGAS | Casimiro de Brito

Uma das mulheres que melhor me amou nunca a vi à luz do dia. Nem à luz de velas. Entrava no quarto (de um pequeno hotel) à noite, com a luz apagada, com todas as persianas cerradas, e com a luz apagada saía. Assim tínhamos combinado. Costumava dizer-me, como no mito, Nunca deverás olhar-me, se precisares de luz para me ver é porque és cego ou não tenho em mim luz bastante. Tinha. Um corpo perfeito, uma voz alcalina, uma arte indizível ou talvez só essa cantada pelos poetas do amor. “Não podes saber quem sou, nem sequer se te amo.” Amava-me, isso sim, amava-me porque fazia o que fazia com arte e entusiasmo, fundidos com fervor crescente um no outro. Nunca acendi a luz. Aceitei a desigualdade, e penso que só com ela a aceitei: sentindo que, ela, conhecendo-me embora o rosto e o percurso, também desejava desvendar os meus mistérios. Um dia senti que me estava a apaixonar por ela, e disse-lhe. Foi o fim. Disse-me apenas, “Isso seria a nossa desgraça. Vou partir.” E partiu, essa que devia ser a mulher de algum dos meus amigos. Nunca quis saber, nunca procurei saber nada, e talvez agora me leias. Mas conheci de ti fontes que outros não poderão conhecer — porque nesses momentos tu eras uma-comigo, a tua humidade derramava-se em mim, numa dor única e feliz e sei que nunca ninguém te amará como eu te amei. Nem imaginas o que eu daria, não para ver o teu rosto, não para saber quem és, mas para me sentir novamente afogado nas tuas fontes loucas, que nunca mais esquecerei. Onde estarás? O que sentirás quando passas por mim e não te vejo? O que sentirás quando leres isto? Talvez me telefones de novo.

Casimiro de Brito

Retirado do Facebook | Mural de Casimiro de Brito

DIÁLOGO REVOLUCIONÁRIO | Fernando Gomes

— Bom dia, cavalheiro. Em que lhe posso ser útil?
— Bom dia. É aqui que vendem revoluções?
— É sim. De que tipo deseja?
— Olhe, nem sei bem como escolher.
— Bom, há quem as escolha por século, por ano, por mês…
— Muito bem. Pode ser uma de Outubro. É que o Outono é a minha estação favorita.
— Temos duas dessas. Prefere Republicana ou Vermelha?
— Qual é a diferença entre elas?
— A diferença geográfica é cerca de quatro mil e quinhentos quilómetros. A temporal é de sete anos e vinte dias.
— Estava a pensar na diferença de preço.
— Que importa isso, caro senhor? Uma revolução bem feita não tem preço.
— Já vi que conhece bem o produto que vende.
— Assim é, cavalheiro. Sou um profissional, e as nossas revoluções são de primeiríssima qualidade.
— Acho que vou levar uma vermelha, como os cravos. A minha mulher gosta de cravos.
— Aconselho-o, então, a levar uma de Abril e não de Outubro. Pode não ser boa ideia contrariar a sua mulher num assunto destes.
— Pois é… Se calhar é melhor não ligar ao mês e escolher baseado noutras características.
— Talvez queira ver por estilo. Temos a Liberal…
— Sou mais para o conservador, sabe…
— Deixe que lhe diga, cavalheiro, que é a primeira vez que tenho na loja um conservador a pedir uma revolução.
— Admito que tenho uma alma cheia de contradições…
— Quem não tem? Compreendo-o perfeitamente. Talvez precise de uma revolução interior.
— Não, obrigado. Sinto-me bem como sou.
— E que tal estilos menos agressivos? Temos, por exemplo, a Industrial…
— Hum… Tem ar de ser muito pesada.
— Nesse caso, porque não opta por algo mais leve como uma simples revolta?
— Isso não! Comigo é tudo a sério. Quero mesmo uma revolução. E à grande.
— Talvez o cavalheiro prefira escolher por nacionalidades. Temos a Americana, a Chinesa…
— A Chinesa é a Cultural, não é?
— Exacto. E o cavalheiro parece-me bastante culto. Olhe que é uma boa escolha. Garanto-lhe que vai bem servido.
— Também não. Temo que seja muito Mao para mim.
— Então, a Cubana, a Espanhola… Já sei. Se quer à grande, porque não leva uma Francesa?
— Não. Não gosto de guilhotinas. As lâminas arrepiam-me… Até as injecções… Nem lhe conto. Uma vez, nas urgências…
— Compreendo. Talvez o cavalheiro não seja talhado para isto das revoluções…
— Acha mesmo?
— Aqui entre nós, porque não fica simplesmente em casa a gritar contra o governo?

Fernando Gomes

Retirado do Facebook | Mural de Fernando Gomes

Silas Correa Leite Lança seu Romance Místico ELE ESTÁ NO MEIO DE NÓS

ELE ESTÁ NO MEIO DE NÓS, Romance místico, romance religioso ou romance ecumênico? Depois de Goto, A Lenda do Reino Encantado do Barqueiro Noturno do Rio Itararé, pela Clube de Autores Editora, SC, romance pós-moderno (considerado a melhor obra do escritor); depois do gracioso Gute-Gute, Barriga Experimental de Repertório, Editora Autografia-RJ, e depois do revoltado Tibete-De quando você não quiser mais ser gente, Editora Jaguatirica, RJ, três romances de peso e agraciados por boas críticas literárias de renome, o escritor, ciberpoeta, ensaísta, crítico literário e então por isso mesmo romancista, Silas Correa Leite, de Itararé-SP, premiado em diversos concursos literários, lança finalmente o romance ELE ESTÁ NO MEIO DE NÓS, primeiro de uma trilogia. Este livro começou a ser escrito em 1998, terminado em 2015, e só agora finalmente lançado pela Sendas Editora do grupo Kotter Editorial de Curitiba-PR.

Como todos os livros diferenciados do autor, polêmicos, críticos, ELE ESTÁ NO MEIO DE NÓS não foge à regra e ao estilo de Silas Correa Leite vai nesse fulcro literário. Desta feita, entrando num campo por assim dizer místico, ele narra a história de um cidadão de Itararé, claro – “Canta a tua aldeia e serás eterno”, disse Leon Tolstoi – (e isso o Silas faz como primeiro expoente da chamada Literatura Itarareense), e narra sobre um cidadão pobre, renegado pelo pai empresário rico da cidade de origem, que depois de décadas de muitos trabalhos e estudos em SP, vence na vida, feito um new rich da chamada alta sociedade paulistana.  Menino sensível, camuflou seu lado sentidor, especial, para ganhar dinheiro. Ficando rico – e ninguém fica muito rico impunemente entre riquezas impunes e lucros injustos – o personagem (real, imaginário?), dr Paulo de Tarso Trigueiro um dia ao sair de um luxuoso jantar em point rico de área nobre da capital, tem uma visão que o alumbra.

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Poème | Zoubida Belkacem

Toujours prompt à s’immiscer
Entre le bon grain et l’ivraie
Cherchant à s’incruster
Faisant fi de toute civilité.

Toujours prompt à crier et vociférer
Haussant la voix, élevant le ton
Le doigt accusateur, les yeux exorbitants
N’admettant aucune contradiction
La colère gronde faute d’arguments.

Toujours prompt à eructer
La coupe pleine de sombres vérités
Le verre de vin au goût âpre et amer.
Les raisons de la colère éclatent
Chargés de doutes mortifères

Toujours prompt à s’indigner
Aussi fort que les mots qui résonnent
Aussi violent que les coups qui assomment
Un volcan sans cesse en ébullition
Crache sa lave d’extermination.

Toujours prompt à diminuer et blesser
Le petit oiseau qui essaye de voler
Le cri qu’il veut amplifier
Lui brisant ses petites ailes
Pour l’empêcher de s’échapper.

Zoubida Belkacem
Nice le 15 février 2019
Oeuvres protégées

Retirado do Facebook | Mural de Zoubida Belkacem

VÍCIO | Licínia Quitério

Tenho o vício dos teus olhos
das tuas mãos em tremura
da tua boca de seda
escaldante como o carvão
na minha lareira acesa.
Da tua voz registada
no meu ouvido profundo.
Tenho o vício de te ver
em memórias de veludo
nas sementes espalhadas
pelas flores que não cuidei.
Tenho o vício de sentir
as dores que não rejeitei.
Tenho o vício de cheirar
campos que não cultivei.
Tenho o vício de voltar
a caminhos que não pisei.
Tenho o vício de me rir
do choro que já chorei
e o vício da solidão
que me envolva de lembranças
das andanças que vivi.
Tenho o vício de escutar
segredos que me contaram
e aqueles que não contei.
Mais do que toda a virtude
é água pura a correr
o vício de te querer
sabendo que te não tenho.

Licínia Quitério, 2006

Retirado do Facebook | Mural de Licínia Quitério

Rainer-Maria Rilke | Pour écrire un seul vers

Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin.

Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas ( c’était une joie faite pour un autre ), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles — et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela.

Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient.

Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups.

Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs.

Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent.

Car les souvenirs ne sont pas encore cela.

Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers.

Rainer-Maria Rilke ( 1875-1926 )

Les Cahiers de Malte

La solitude | Rainer-Maria Rilke

La solitude est pareille à ces pluies

Qui montant de la mer s’avancent vers les soirs

Des plaines, elle va lointaine et perdue

Au ciel qui la contient toujours

Et c’est du ciel qu’elle retombe sur la ville.

La solitude pleut aux heures indécises

Lorsque vers le matin se tourne vers une heure

Lorsque les corps épuisés de méprise

S’entre-écartent, tristes et inassouvis

Et que les hommes qui se haïssent doivent coucher ensemble dans un lit

La solitude alors dérive au fil des fleuves.

Quem é o teu candidato à Comissão Europeia? | DiEM25

Já alguma vez votaste para o Presidente da Comissão Europeia?

O DiEM25 nasceu para lançar luz nos corredores escuros de Bruxelas. Lançámos o primeiro movimento pan-europeu para pôr os cidadãos no comando das operações. Pretendemos nada menos do que trazer de volta o demos à nossa democracia europeia.

Decidimos, juntamente com todos os parceiros da nossa lista transnacionalPrimavera Europeia, que devem ser vocês, os nossos membros, a escolher quem vamos apresentar como candidatos aos cargos cruciais de Presidente da Comissão Europeia e Presidente do Parlamento Europeu.

Como vai funcionar isto? Terás até ao meio-dia de 17 de fevereiro para nos enviar as tuas sugestões para os dois cargos. Nomeia o teu candidato aqui. No dia 17 de fevereiro, o Conselho da Primavera Europeia reunirá para elaborar uma lista restrita de candidatos. E de 19 de fevereiro até 25 de fevereiro, terás oportunidade de votar nas tuas opções preferidas.

Isto muda tudo. Pela primeira vez desde a fundação da União Europeia, os principais candidatos não serão escolhidos nos acordos de bastidores do costume, mas através de uma votação aberta e transnacional. Nós somos democracia europeia em acção. Junta-te à aventura!

Nomeia os teus presidentes

Além disso, relembramos que se quiseres ser candidato do DiEM25 ao Parlamento Europeu em França, podes apresentar a tua candidatura até 19 de fevereiro. Declara a tua candidatura aqui.

Carpe DiEM!

Lorenzo Marsili
Membro do Colectivo Cordenador do DiEM25

Eles precisam do nosso apoio | DiEM25

Batalhões de advogados de grandes empresas têm-se esforçado por acumular e concentrar mais poder – o nosso poder. Estão há anos a trabalhar incansavelmente para consagrar no Direito Europeu privilégios para os seus clientes: as multinacionais, os grandes investidores e os mais ricosde entre o 1% do topo.

Yanis Varoufakis, co-fundador do DiEM25, já o repetiu inúmeras vezes: ou a Europa se democratiza ou se desintegra, mas a atribuição de poderes especiais aos mais poderosos é o oposto da democratização. Os DiEMers não são os únicos que estão preocupados com esta situação – vários movimentos decidiram este mês, depois de muito debate, lutar contra este ataque à democracia, unindo esforços para tornar as nossas exigências verdadeiramente transnacionais, verdadeiramente inequívocas.

Dentro de 48h, o Parlamento Europeu terá oportunidade de rejeitar o ISDS – os insidiosos tribunais arbitrais promovidos pelos advogados das grandes empresas, nos quais os mais poderosos poderão pressionar os governos e embolsar o nosso dinheiro público. Juntemo-nos à onda de acção através da Europa – já são mais de 290.000 pessoas! Vamos ajudar a atingir a meta dos 350.000, com o nosso apoio do DiEM25, antes da votação de terça-feira!

Diz ao Parlamento Europeu o que nós, DiEMers, queremos 

O que há de tão errado nestes tribunais, que esta estranha sigla, ISDS [1], encobre? Peritos activistas que trabalham para revelar os seus perigos descrevem-na como “um obscuro sistema de justiça paralelo apenas acessível aos super-ricos.”

Há alguns meses, o parlamento romeno rejeitou um projecto mineiro que derramaria nas suas terras 240.000 toneladas de cianeto tóxico – veneno suficiente para matar 80 vezes toda a população mundial. Em resposta, a empresa mineira utilizou o ISDS para exigir $4 mil milhões de indemnização – a serem pagos pelo povo romeno. Numa circunstância destas, os deputados romenos podem ter de ceder e aceitar uma grande catástrofe ambiental e sanitária.

Este é apenas um exemplo. Até agora, as grandes empresas têm utilizado o ISDS para contestar leis que regulam os níveis de poluição de uma central eléctrica de carvão, que introduzem advertências sobre a saúde nos cigarros, que impõem uma moratória no fracking, que aumentam o salário mínimo, e muitas mais. E nem sempre precisam de ganhar para conseguirem o que querem… Para muitos países, a mera ameaça de uma enorme reclamação pode ser suficiente para os dissuadir e deixar o dinheiro triunfar.

Só temos uma oportunidade: se na votação de terça-feira os eurodeputados perceberem finalmente que o próprio poder democrático do parlamento europeu é minado pelo ISDS, poderão ser persuadidos a bloqueá-lo. Vamos assegurar-nos que eles cheguem a essa conclusão antes da votação de terça-feira.  
Diz aos eurodeputados que o seu próprio poder é minado pelo ISDS!

Obrigado pelo teu apoio e Carpe DiEM!

Luis Martín
>>Coordenador de Comunicação do DiEM25 

PS. Os que apoiam o ISDS defendem que este é positivo para os países receberem investimento directo estrangeiro. Mas não é verdade! Há estudos que demonstram que este sistema não serviu este objectivo. Os governos pelo mundo fora – incluindo os da África do Sul, Indonésia, Tanzânia e até EUA – estão a retirar o apoio ao sistema de ISDS por essa mesma razão. Nós europeus devíamos fazer o mesmo. Assina a petição!

[1] ISDS é a sigla de ‘Investor-State-Dispute-Settlement’ (Resolução de litígios entre os investidores e o Estado).

COURS D’ART 2019 | Artemisia Atelier | Faiza Bayou

L’atelier Artemisia vous propose une formation artistique à Alger Draria. Pour adultes et adolescents .Que vous soyez artistes peintre confirmés, amateurs ou débutants, étudiants ou en préparation pour une école d’art. Les inscriptions sont ouvertes pour le mois de février. 0555790553

 

Efemérides Cariocas | Para se conhecer a história do Rio de Janeiro de Neusa Fernandes e Olinio Gomes P. Coelho | por Adelto Gonçalves

                                                          I
O jornalista Elio Gaspari, autor de cinco inolvidáveis livros sobre o regime militar (1964-1985), em artigo publicado no jornal Folha de S. Paulo, dia 30 de janeiro de 2019, observou que o ex-presidente Fernando Henrique Cardoso gosta de relembrar uma cena na qual o historiador Sérgio Buarque de Holanda (1902-1982) discutia o tamanho de algumas figuras do Império e ensinou: “Doutora, eles eram atrasados. Nós não temos conservadores no Brasil. Nós temos gente atrasada”. Em seguida, o jornalista fez uma relação sucinta de males causados ao Brasil e à população brasileira por atitudes e decisões tomadas por gente despreparada e inculta, ou seja, “atrasada”, que chegou ao poder tanto pela força das armas como por acordo entre elites ou pelo voto popular.
Para ter uma ideia dos males que esse tipo de “gente atrasada” já causou à cidade do Rio de Janeiro, o antigo Distrito Federal, o leitor não pode deixar de ler EfeméridesCariocas (Rio de Janeiro, edição dos autores, 2016), dos historiadores Neusa Fernandes e Olinio Gomes P.  Coelho.  Ali pode constatar um dos maiores atentados à inteligência e à cultura nacional que foi a demolição a 5 de janeiro de 1976 do Palácio Monroe, projetado para representar o Brasil na Exposição Internacional de Saint Louis, nos Estados Unidos, e inaugurado em 30 de abril de 1904.

O edifício abrigou o Ministério de Viação e Obras Públicas, a Câmara dos Deputados e o Senado Federal, a partir de 1915, até a sua mudança para Brasília, em 1960. Apesar dos protestos da população e de entidades ligadas à engenharia e à arquitetura, o ditador da época, Ernesto Geisel (1907-1996), determinou ao ministro da Fazenda, Mário Henrique Simonsen (1935-1997), a demolição do palácio, sem quaisquer justificativas técnicas e culturais. O local seria revitalizado com a instalação de um antigo chafariz da cidade e a construção de uma garagem subterrânea (p.24-25).

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TO FUCK, OR NOT TO FUCK: THAT’S THE QUESTION ! | Eugénio Lisboa

“O ratio literacia/iliteracia é constante, mas, 
nos nossos dias, os iletrados sabem ler e escrever”. 
(Alberto Moravia)

Peço, desde já, que me perdoem o tom desenfastiado desta prosa, a começar pelo título: paráfrase libertina de um solilóquio célebre. Vou usar, como verão, vocábulos desataviados ou mesmo crus: o culpado disto tudo é o escritor António Lobo Antunes que, numa entrevista recente – das muitas que ele não gosta de dar mas vai dando – sugeriu o mote, ao afirmar o seguinte, referindo-se a Fernando Pessoa: “Eu me pergunto se um homem que nunca fodeu pode ser um bom escritor.”

Não é a primeira vez que o autor de Memória de Elefante nos serve este mimo. Provavelmente, ao tê-la, gostou tanto da ideia, que não se cansa de no-la servir, faça chuva ou faça sol. Reajo a ela, não tanto pela crueza vicentina do tom (e do glossário), como pelo facto de me não parecer cientificamente sustentável.

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Citations de Socrate qui vous remettront en question sur la vie | 470 avant JC /-399 avant JC

Philosophe et poseur de questions, empêcheur de tourner en rond depuis -435 av. JC.

25 citations de Socrate qui vous remettront en question sur la vie.

Socrate était l’un des philosophes les plus influents de tous les temps. Ses pensées sont non seulement de grande inspiration, mais ils vont vous faire remettre en question sur la vie d’une façon tout à fait unique. Socrate n’ayant jamais rien écrit, sa vie et sa pensée sont connues principalement par des contemporains (Aristophane), qui ont parfois été ses disciples (Platon et Xénophon), ainsi que par des sources indirectes, au premier rang desquelles Aristote (né en 384).

La doctrine de Socrate est que la justice est la vertu principale de l’accomplissement personnel de l’homme. L’homme est composé d’une âme et d’un corps.
Le corps a-t-il plus de valeur que l’âme ou l’âme a-t-elle plus de valeur que le corps ?
Pour Socrate, l’âme est supérieure au corps. Selon lui, l’âme représente l’amour, la raison, la conscience et par conséquent, le bonheur. D’après Socrate, l’âme permet de vivre en accord avec soi-même et donc, par la force des choses, d’être heureux. Vivre en accord avec son âme et en prendre soin, c’est vivre selon la justice, vertu morale suprême selon Socrate.
« Philosopher, c’est apprendre à mourir ». Selon Socrate, mourir, c’est séparer le corps de l’âme. En se détachant du corps, l’âme débutera son parcours ascendant vers l’absolu qu’il contemple. Philosopher est donc une façon de se préparer à l’éternité.

Voici les 25 citations de Socrate qui vous feront remettre en question la vie:

1) « La vraie sagesse est de savoir que vous ne savez rien. »

2) « Un vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue. »

3) « Le seul bien est la connaissance, le seul mal est l’ignorance. 

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Amor sexual e bem-aventurança | Frederico Lourenço

As pessoas que se interessam por temas cristãos e sabem um bocadinho de grego conhecem a palavra que está em causa quando, nos Evangelhos, Jesus fala de amor: «agápē» (ἀγάπη). Trata-se de uma palavra que podemos distinguir de outras duas palavras gregas que significam «amor»: philía (φιλία) e érōs (ἔρως). A ideia de uma expressão sexual do amor pode estar implícita em «philía» e é explícita em «érōs», mas à partida «agápē», o amor de que fala Jesus, é aquilo que um padre com quem conversei há muitos anos chamou o «amor desinteressado».

Eu falava-lhe na minha homossexualidade e nas questões daí decorrentes para o católico que eu tentava ser; e a solução que ele me deu foi que não havia mal no facto de eu ter um namorado, desde que fosse um «amor desinteressado». Ele não o disse explicitamente, mas percebi que a ideia dele era que estaria tudo bem se vivêssemos «como irmãos».

Esta exigência de que eu deveria viver como irmão do homem que eu amava e com quem eu partilhava a minha vida foi recomendada no século XX porque se tratava de um casal constituído por dois homens. Se fôssemos um casal constituído por pessoas de sexos diferentes e casados pela igreja teríamos podido dar expressão sexual ao nosso amor.

No entanto, nos primeiros séculos do cristianismo, mesmo casais heterossexuais eram desafiados a viver como irmãos num casamento isento de sexo. A «moda» veio logo com São Paulo (1 Coríntios 7), mas a literatura cristã apócrifa dos séculos II-III está a abarrotar de histórias e de exemplos que dão como ideal da vida de casados a virgindade permanente de ambos os esposos.

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pieds nus | Zoubida Belkacem

Que nous soyons pieds nus, pauvres et insouciants
Dans la misère absolue ou en haillons
Nous serons toujours ces gamins heureux
Qui se suffisent d’un petit partage merveilleux
Dans un moment de grâce mielleux

Que nous soyons ces enfants oubliés
Habitants les bourgs et villages isolés
Sans accès, sans routes goudronnées,
Ni bus pour nous transporter
On garde enfoui en nous, innocence et vivacité.

Que nous soyons privés d’écoles à proximité
De chauffage et d’électricité
Sans loisirs pour nous divertir
Ni même de vêtements dignes pour nous vêtir.
Nous sommes toujours partant
Pour cueillir le bonheur , en un instant

Que nous soyons ces gamins indigents
Sans tablettes ni portables apparents
Nous gardons toujours dans nos yeux, ces constellations.
Cette euphorie que nous partageons.
Des enfants ni désoeuvrés, ni affamés
Nous voulons juste , de rêves d’évasions , nous enivrer.

Que nous soyons ces mômes marginalisés
Qu’on montre du doigt et qu’on n’ose à peine regarder.
Ces gamins libres et insoumis
Bouillonnant de vigueur et de vie
Portant toute l’innocence inassouvie.

Jeunesse souriante, jeunesse palpitante
Prendre un selfi, a l’aide d’une chaussure
L’espace d’un moment
Quelques instants volés au temps
Qui donnent l’impression, de vivre éternellement.

Zoubida Belkacem
Constantine le 03/02/2019
Oeuvres déposées

Retirado do Facebook | Mural de Zoubida Belkacem

Milhões de mortes devidas à colonização das Américas mudaram o clima mundial | in Esquerda.Net

O extermínio dos povos originários do continente americano provocado pela colonização europeia causou alterações climáticas segundo sustenta um estudo científico da University College London.

Foram dizimados 56 milhões de nativos americanos no primeiro século de colonização ocidental. A dimensão desta tragédia humana era já conhecida, a sua relação com as alterações climáticas ocorridas no século XVII ainda não tinha sido explorada.

O genocídio dos povos originários da América foi de tal ordem que causou o abandono da agricultura em várias zonas e a consequente reflorestação de uma área estimada como tendo o tamanho de França. Este aumento de árvores e vegetação causou uma diminuição do dióxido de carbono na atmosfera. De tal forma que houve uma mudança no efeito dos gases de estufa, originando alterações climáticas. O professor de Geografia Mark Maslin, co-autor deste estudo(link is external), explica que “o CO2 e o clima estavam relativamente estáveis até esse momento”.
Maslin e os seus colegas desafiam assim ideia de que a “pequena idade do gelo” dos anos 1600 teria sido causada devido apenas a fenómenos naturais.

Na sua investigação combinaram a análise das provas arqueológicas com os dados sobre o dióxido de carbono encontrados no gelo da Antártida que, capturando gases atmosféricos, permite analisar a sua quantidade em séculos passados. Alexander Koch, o investigador principal, sublinha que “os núcleos de gelo mostraram que houve uma queda maior de CO2 em 1610, provocada pela terra e não pelos oceanos”. Por isso, desceu um décimo de grau no século XVII. E estas alterações climáticas fizeram fracassar colheitas a nível mundial.

https://www.esquerda.net

Cristãos celibatários e eunucos e o problema da palavra «sic» | Frederico Lourenço

Antes de mais, uma epígrafe: «nenhum homem sem testículos e sem pénis pode fazer parte da assembleia (ecclēsia) de Deus» (Deuteronómio 23:1).

Assim, sim; já podemos começar.

A imagem que veem aqui reproduzida é um maravilhoso quadro de Rubens, pertencente à Wallace Collection de Londres. Nele vemos Jesus, Pedro, mais dois discípulos adultos e o jovem Discípulo Amado. E vemos os futuros cristãos, representados sob a forma de ovelhas. A metáfora das ovelhas vem da boca do próprio Jesus, que se descreveu a si mesmo como o «bom (ou belo) pastor» e disse a Pedro para apascentar as ovelhas dele (isto é, de Jesus). Jesus lá teria razões, que a razão desconhece, para pensar nos seus futuros seguidores como animais de rebanho. Mas ao menos que sejamos ovelhas pensantes.

Uma palavra que assumiu especial importância nas discussões à porta fechada sobre o celibato dos padres nos primeiros anos do concílio de Trento foi a palavra «sic», que aparece, no episódio que inspirou o quadro de Rubens, na tradução latina do Evangelho de João (21:22).

A palavra significa «assim»; porém, em João 21:22 é um erro de tradução, pois o que Jesus diz em grego não é «assim» mas «se». No entanto, como a palavra grega ἐάν corresponde, em latim, a «si», facilmente se percebe como «si», devido a erro de cópia, deu «sic».

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