T.S. Eliot | Les Hommes creux (The Hollow Men, 1925)

Ce poème célèbre a notamment servi de référence dans des films comme « Apocalypse Now » où Kurtz (Marlon Brando) lit à voix haute The Hollow Men de T.S Eliot ou plus récemment dans le film « Control » de Anton Corbijn consacrée à la vie du chanteur de Joy Division, où Ian Curtis écrit une lettre à sa femme en citant ce poème.

LES HOMMES CREUX

I

Nous sommes les hommes creux
Les hommes empaillés
Cherchant appui ensemble
La caboche pleine de bourre. Hélas !
Nos voix desséchées, quand
Nous chuchotons ensemble
Sont sourdes, sont inanes
Comme le souffle du vent parmi le chaume sec
Comme le trottis des rats sur les tessons brisés
Dans notre cave sèche.

Silhouette sans forme, ombre décolorée,
Geste sans mouvement, force paralysée ;

Ceux qui s’en furent
Le regard droit, vers l’autre royaume de la mort
Gardent mémoire de nous – s’ils en gardent – non pas
Comme de violentes âmes perdues, mais seulement
Comme d’hommes creux
D’hommes empaillés.

II

Les yeux que je n’ose pas rencontrer dans les rêves
Au royaume de rêve de la mort
Eux, n’apparaissent pas:
Là, les yeux sont
Du soleil sur un fût de colonne brisé
Là, un arbre se balance
Et les voix sont
Dans le vent qui chante
Plus lointaines, plus solennelles
Qu’une étoile pâlissante.

Que je ne sois pas plus proche
Au royaume de rêve de la mort
Qu’encore je porte
Pareils francs déguisements: robe de rat,
Peau de corbeau, bâtons en croix
Dans un champ
Me comportant selon le vent
Pas plus proche –

Pas cette rencontre finale
Au royaume crépusculaire.

III

C’est ici la terre morte
Une terre à cactus
Ici les images de pierre
Sont dressées, ici elles reçoivent
La supplication d’une main de mort
Sous le clignotement d’une étoile pâlissante.

Est-ce ainsi
Dans l’autre royaume de la mort:
Veillant seuls
A l’heure où nous sommes
Tremblants de tendresse
Les lèvres qui voudraient baiser
Esquissent des prières à la pierre brisée.

IV

Les yeux ne sont pas ici
Il n’y a pas d’yeux ici
Dans cette vallée d’étoiles mourantes
Dans cette vallée creuse
Cette mâchoire brisée de nos royaumes perdus

En cet ultime lieu de rencontre
Nous tâtonnons ensemble
Evitant de parler
Rassemblés là sur cette plage du fleuve enflé

Sans regard, à moins que
Les yeux ne reparaissent
Telle l’étoile perpétuelle
La rose aux maints pétales
Du royaume crépusculaire de la mort
Le seul espoir
D’hommes vides.

V

Tournons autour du fi-guier
De Barbarie, de Barbarie
Tournons autour du fi-guier
Avant qu’le jour se soit levé.

Entre l’idée
Et la réalité
Entre le mouvement
Et l’acte
Tombe l’Ombre

Car Tien est le Royaume

Entre la conception
Et la création
Entre l’émotion
Et la réponse
Tombe l’Ombre

La vie est très longue

Entre le désir
Et le spasme
Entre la puissance
Et l’existence
Entre l’essence
Et la descente
Tombe l’Ombre

Car Tien est le Royaume

Car Tien est
La vie est
Car Tien est

C’est ainsi que finit le monde
C’est ainsi que finit le monde
C’est ainsi que finit le monde
Pas sur un Boum, sur un murmure.

***

T.S. Eliot (1888-1965) – La terre vaine et autres poèmes [1922; 1976 pour la traduction française] (Éditions du Seuil, Collection Points Poésie, 2006) – Traduction de Pierre Leyris.

T.S. Eliot | La Chanson d’amour de J. Alfred Prufrock (The Love Song of J. Alfred Prufrock, 1917)

T.S. Eliot – La Chanson d’amour de J. Alfred Prufrock (The Love Song of J. Alfred Prufrock, 1917)
——
La Chanson d’amour de J. Alfred Prufrock décrit les états d’âme d’un homme dans la quarantaine, esseulé et sans amour, conscient que ses aspirations et ses envies sont beaucoup plus profondes que celles du reste du monde. L’orateur sait que les femmes ne le regarderont pas s’il n’attire pas leur attention par quelques actes violents ; il ressent la nécessité d’attirer l’attention mais craint d’être rejeté et raillé. Un des éléments thématiques principaux du poème est d’ailleurs le vieillissement : L’orateur contemple les détails de sa détérioration physique, et médite l’idée d’une mort imminente.
——
Allons-nous en donc, toi et moi,
Lorsque le soir est étendu contre le ciel
Comme un patient anesthésié sur une table :
Allons par telles rues que je sais, mi-désertes
Chuchotantes retraites
Pour les nuits sans sommeil dans les hôtels de passe
Et les bistrots à coquilles d’huîtres, jonchés de sciure :
Ces rues qui poursuivent, dirait-on, quelque dispute interminable
Avec l’insidieux propos
De te mener vers une question bouleversante…
Oh! ne demande pas : « Laquelle ? »
Allons plutôt faire notre visite.
 
Dans la pièce les femmes vont et viennent
En parlant des maîtres de Sienne.
 
Le brouillard jaune qui frotte aux vitres son échine,
Le brouillard jaune qui frotte aux vitres son museau
A couleuvré sa langue dans les recoins du soir,
A traîné sur les mares stagnantes des égouts,
A laissé choir sur son échine la suie qui choit des cheminées,
Glissé le long de la terrasse, bondi soudain,
Et voyant qu’il faisait un tendre soir d’octobre,
S’est enroulé autour de la maison, puis endormi.
 
Et pour sûr elle aura le temps,
La jaunâtre fumée qui glisse au long des rues,
De se frotter l’échine aux vitres ;
Tu auras le temps, tu auras le temps
De te préparer un visage pour les visages de rencontre ;
Le temps de mettre à mort et de créer,
Le temps qu’il faut pour les travaux et jours des mains
Qui soulèvent, puis laissent retomber une question sur ton assiette :
Temps pour toi et temps pour moi,
Temps pour cent hésitations,
Pour cent visions et révisions,
Avant de prendre une tasse de thé.
 
Dans la pièce les femmes vont et viennent
En parlant des maîtres de Sienne.
 
Et pour sûr j’aurai bien le temps
De me demander: « Oserai-je ? » et « Oserai-je ? »
Le temps de me retourner et de descendre l’escalier
Avec une couronne chauve au sommet de ma tête…
(Et l’on dira : « Mais comme ses cheveux se font rares! »)
Ma jaquette, mon faux col montant avec fermeté jusqu’au menton,
Ma cravate riche et modeste rehaussée d’une discrète épingle…
(« Voyez comme ses bras et ses jambes sont grêles ! »)
Oserai-je
Déranger l’univers ?
Une minute donne le temps
De décisions et de repentirs qu’une autre minute renverse.
 
Car je les ai connus, je les ai tous connus –
J’ai connu les soirées, les matins, les midis,
J’ai mesuré ma vie avec des cuillers à café;
Je sais les voix mourantes dans une mourante retombée
Sous la musique venue d’une pièce lointaine
Comment, dès lors, me risquerais-je ?
 
Et j’ai connu les yeux, je les ai tous connus –
Ceux qui vous rivent au moyen d’une formule
Et une fois mis en formule, une fois étalé sur une épingle,
Une fois épinglé et me tordant au mur,
Comment, dès lors, commencerais-je
A cracher les mégots de mes jours et détours ?
Comment, dès lors, me risquerais-je ?
 
Et j’ai connu les bras déjà, oui, tous connus…
Les bras cernés de bracelets et blancs et nus
(Mais sous la lampe duvetés de châtain clair !)
Est-ce un parfum de robe
Qui me fait ainsi divaguer ?
Les bras couchés sur une table, les bras qui enroulent un châle.
Devrais-je dès lors me risquer ?
Comment devrais-je commencer ?
 
Dirai-je : j’ai passé à la brune par des rues étroites,
Et j’ai vu la fumée qui s’élève de la pipe
Des hommes solitaires penchés en bras de chemise à leur fenêtre ?
 
Que n’ai-je été deux pinces ruineuses
Trottinant par le fond des mers silencieuses.
 
L’après-midi, le soir dort si paisiblement !
Lissé par de longs doigts,
Assoupi… épuisé… ou jouant le malade,
Couché sur le plancher, près de toi et de moi.
Devrais-je, après le thé, les gâteaux et les glaces,
Avoir le nerf d’exacerber l’instant jusqu’à sa crise ?
Mais bien que j’ai pleuré et jeûné, pleuré et prié,
Bien que j’ai vu ma tête (qui commence à se déplumer) offerte sur un plat,
Je ne suis pas prophète… et il n’importe guère ;
Ma grandeur, j’en ai vu le moment vaciller,
Mais j’ai vu l’éternel Laquais tenir mon pardessus et ricaner,
En un mot j’ai eu peur.
 
Aurait-ce été la peine, après tout,
Après les tasses, le thé, la marmelade d’orange
Parmi les porcelaines et quelques mots de toi et moi,
Aurait-ce été la peine
De trancher bel et bien l’affaire d’un sourire,
De triturer le monde pour en faire une boule,
De le rouler vers une question bouleversante,
De dire : « Je suis Lazare et je reviens d’entre les morts,
Je reviens pour te dire tout, je te dirai tout » –
Si certaine, arrangeant un coussin sous sa tête,
Avait dit : « Non, ce n’est pas ça du tout;
Ce n’est pas ça du tout que j’avais voulu dire. »
 
Aurait-ce été la peine, après tout,
Aurait-ce été la peine,
Après les arrière-cours, les couchers du soleil et les rues qu’on arrose,
Après les tasses de thé et les romans, après les jupes qui traînent sur le plancher –
Et ceci et tant d’autres choses ?
Ah! comment exprimer ce que je voudrais dire ?
Mais comme si une lanterne magique projetait le motif des nerfs sur un écran:
Aurait-ce été la peine si certaine,
Arrangeant un coussin ou rejetant un châle,
S’était tournée vers la fenêtre en déclarant:
« Ce n’est pas ça du tout,
Ce n’est pas ça du tout que j’avais voulu dire. »
 
Le Prince Hamlet ? Non pas, je n’ai jamais dû l’être ;
Mais un seigneur de la suite, quelqu’un
Qui peut servir à enfler un cortège
A déclencher une ou deux scènes, à conseiller
Le prince ; assurément un instrument commode,
Déférent, enchanté de se montrer utile,
Politique, méticuleux et circonspect ;
Hautement sentencieux, mais quelque peu obtus ;
Parfois, en vérité, presque grotesque –
Parfois, presque, le Fou.
 
Je vieillis, je vieillis…
Je ferai au bas de mes pantalons un retroussis.
 
Partagerai-je mes cheveux sur la nuque ? Oserai-je manger une pêche ?
Je vais mettre un pantalon blanc et me promener sur la plage.
J’ai, chacune à chacune, ouï chanter les sirènes.
 
Je ne crois guère qu’elles chanteront pour moi.
Je les ai vues monter les vagues vers le large
Peignant les blancs cheveux des vagues rebroussées
Lorsque le vent brasse l’eau blanche et bitumeuse.
 
Nous nous sommes attardés aux chambres de la mer
Près des filles de mer couronnées d’algues brunes
Mais des voix d’hommes nous réveillent et nous noient.
 
***
 
T. S. Eliot (1888-1965) – La terre vaine et autres poèmes (Points) – Traduit de l’anglais par Pierre Leyris.

Kris Kristofferson | Me and Bobby McGee | Highwaymen live at Nassau Coliseum, 1990

Janis Joplin covered the song for inclusion on her Pearl album only a few days before her death in October 1970. Kris had sung the song for Joplin, and singer Bob Neuwirth taught it to her. Kris, however, did not know she had covered it until after her death (the first time he heard it was the day after she died). Joplin’s version topped the charts to become her only number one single and only the second posthumous number one single in rock & roll history (the first was “(Sittin’ on) the Dock of the Bay” by Otis Redding). In 2004, the Janis Joplin version of this song was ranked No. 148 on Rolling Stone’s list of the 500 Greatest Songs of All Time.

A Náusea | Jean Paul Sartre

Os homens. É preciso amar os homens. Os homens são admiráveis. Sinto vontade de vomitar – e de repente aqui está ela: a Náusea. Então é isso a Náusea: essa evidência ofuscante? Existo – o mundo existe -, e sei que o mundo existe. Isso é tudo. Mas tanto faz para mim. É estranho que tudo me seja tão indiferente: isso me assusta. Gostaria tanto de me abandonar, de deixar de ter consciência de minha existência, de dormir. Mas não posso, sufoco: a existência penetra em mim por todos os lados, pelos olhos, pelo nariz, pela boca… E subitamente, de repente, o véu se rasga: compreendi, vi. A Náusea não me abandonou, e não creio que me abandone tão cedo; mas já não estou submetido a ela, já não se trata de uma doença, nem de um acesso passageiro: a Náusea sou eu.

Jean-Paul Sartre

Mother | John Lennon/Plastic Ono Band

Mother, you had me
But I never had you
I wanted you
But you didn’t want me
So 
I got to tell you
Goodbye
Goodbye

Father, you left me
But I never left you
I needed you
But you didn’t need me
So
I just got to tell you
Goodbye
Goodbye

Children, don’t do
What I have done
I couldn’t walk
And I tried to run
So
I got to tell you
Goodbye
Goodbye

Mama don’t go
Daddy come home
Mama don’t go
Daddy come home
Mama don’t go
Daddy come home
Mama don’t go
Daddy come home

A arte do azulejo em Portugal e no Brasil | Clara Emília Sanches Monteiro de Barros Malhano e Hamilton Botelho Malhano | por Adelto Gonçalves

                                                     I

Considerada arte menor ou apenas decorativa, a azulejaria ganha agora foro de expressão artística com o estudo Desenhadores & Azulejeiros – Ensino e Aprendizagem, Arquitetura e História (Rio de Janeiro, Synergia Editora, 2018), de Clara Emília Sanches Monteiro de Barros Malhano e Hamilton Botelho Malhano (1947-2017), que resgata a história de vida de dois artistas portugueses – José Colaço (1868-1942) e Manuel Félix Igrejas (1928) –, além de analisar o ensino das Belas Artes no Brasil, o que inclui a azulejaria, e a sua relação com a arquitetura neocolonial e modernista. Para tanto, o trabalho, segundo definição dos autores, procura entender as “técnicas artesanais, manufatureiras e industriais da produção cerâmica azulejeira luso-brasileira em relação a outras produções de azulejos enquanto arte de caráter internacional”.

Nascido no Tânger, Marrocos, Colaço, de origem aristocrata, com formação acadêmica, pensou em emigrar para o Brasil e chegou a adquirir bilhete de viagem, mas deixou de fazê-lo porque a morte o alcançou antes, já na idade madura. Deixou atrás de si uma série de trabalhos, dos quais os mais famosos são os painéis de azulejos que decoram o grande átrio da Estação de São Bento, no Porto, desde 1915, e até hoje encantam os passageiros que por lá passam pela primeira vez ou não, e a parede de uma sala na Casa do Alentejo, próxima aos Restauradores, em Lisboa, de 1918.  No Brasil, porém, é mais conhecido pelos painéis da fachada principal do Estádio de São Januário, do Clube de Regatas Vasco da Gama, no Rio de Janeiro, que produziu na década de 1930.

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ELE ESTÁ NO MEIO DE NÓS | Silas Correa Leite | Lançamento

Romance místico, romance religioso ou romance ecumênico? Depois de Goto, A Lenda do Reino Encantado do Barqueiro Noturno do Rio Itararé, pela Clube de Autores Editora, SC, romance pós-moderno (considerado a melhor obra do escritor); depois do gracioso Gute-Gute, Barriga Experimental de Repertório, Editora Autografia-RJ, e depois do revoltado Tibete-De quando você não quiser mais ser gente, Editora Jaguatirica, RJ, três romances de peso e agraciados por boas críticas literárias de renome, o escritor, ciberpoeta, ensaísta, crítico literário e então por isso mesmo romancista, Silas Correa Leite, de Itararé-SP, premiado em diversos concursos literários, lança finalmente o romance ELE ESTÁ NO MEIO DE NÓS, primeiro de uma trilogia. Este livro começou a ser escrito em 1998, terminado em 2015, e só agora finalmente lançado pela Sendas Editora do grupo Kotter Editorial de Curitiba-PR.

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Depressão | Tiago Salazar

Andrés Iniesta, um dos meus jogadores de eleição, assumiu ter sofrido de depressão, e de como a dita intrusa se instalou e lhe tirou o gosto e as sensações. “Só pensava em tomar o comprimido e dormir”. A depressão instala-se quando o sonho deixa de comandar a vida. É uma dor que desatina sem doer. É uma doença curável, mas incapacitante. Um comprimido serve de rede e um deprimido não é um atrasado mental. Pode bem ser um inadaptado à frente do seu tempo. Os deprimidos são por regras sensíveis e hiper sensíveis. Alguns são reactivos e são deprimidos ansiosos. Outros, afundam-se e estiolam. O pior para um deprimido é a indiferença e a frieza dos que o rodeiam e o tratam como um empecilho à sua felicidade parasitária. A mais premente necessidade de um deprimido (e de qualquer ser humano) é ser olhado como um ser humano, falível e vulnerável.

Tiago Salazar

Retirado do Facebook | Mural de Tiago Salazar

Mulhererengos, femeeiros e outros | Tiago Salazar

Consta, na mais recente biografia de José Saramago, escrita por Joaquim Vieira, haver uma faceta menos conhecida de Saramago, a de um machista. Cresci a ouvir histórias de escritores galifões, casados e pais de filhos, mas dados a conquistas e investidas a eito, mais ou menos consentidas. Por exemplo, só para nomear alguns, José Cardoso Pires, António Lobo Antunes, David Mourão Ferreira, Baptista Bastos, ou, o mais exortado, o pintor de vulvas Henry Miller.
A propensão para o excesso deu cabo de alguns matrimónios e relações, embora muitos se mantivessem casados e as suas mulheres no silêncio. Outras, como Paula Rego ou Frida Kahlo, apesar do muito amor e da felicidade conjugal, seguiram o mesmo instinto. Por ajuste de contas ou paridade. A questão é bicuda: talvez se o ponto de partida fosse cordato não houvesse dominadores e dominados, ou vinganças ao retardador sobre o pressuposto de que ele (ou ela) não eram assim. Talvez o amor exclusivo seja raro, e a arte nascida de grandes amores um mero narcisismo.

Tiago Salazar

Retirado do Facebook | Mural de Tiago Salazar

Para não cair na armadilha: A tourada que ensina a esquerda | Francisco Louçã

A excitação com a magna questão do IVA das touradas é reveladora de uma atitude, de um clima e de um risco.

A atitude é a que se poderia esperar, uma espécie de deslumbramento hiperbólico com a faena, numa espécie de competição entre toureiros que querem ganhar uma volta à praça. O touro foi “adotado pelo homem ibérico, e criado como o mais nobre dos adversários, digno de sobreviver para enfrentar o Homem até ao fim dos tempos, simulando e celebrando, com o cavalo de combate, a tradição milenar do guerreiro ibérico”, escreve Sousa Pinto, em modo de delírio poético. “Até ao fim dos tempos” é muito otimismo, mas o nosso “guerreiro ibérico” tem destas coisas. O mesmo diria da afirmação ousada, e algo constrangedora, de que não percebe poesia quem não festeja a bandarilha ou que namora o totalitarismo quem não comemora rabo e orelha.

Do outro lado, está o clima que dá por certo que, se a violência contra uma cadela é punida com pena de prisão, ou se os combates de cães são proibidos, se os sacrifícios de animais já são interditos e se a tradição nunca mais foi o que era, um dia a exibição do massacre do touro deixará de existir. 

Mas a lição para a esquerda não está nem na radicalização espetacular dos toureiros, nem na certeza tranquila de que o tempo concluirá esta querela. Está na demonstração atual do risco e da vulnerabilidade comunicacional das agendas de entretenimento. Há gente para tudo, como se viu, e sobretudo para a agitação de emoções apopléticas. Com tanta arrebatamento, o efeito de contaminação constrói um artifício de alheamento. Esse é o caldo de cultura em que tudo se confunde, pois se definem linhas de fractura apoiadas na distração. E, como 2019 é um ano de todos os perigos, a lição deste episódio taurino é de grande valia: pois saiba-se na esquerda que só ganhará quem nunca se desviar do que interessa e perderá quem deixar afirmar-se o interesse pelo desinteresse. É a vida das pessoas, mesmo a vida, o salário, a segurança no emprego, a segurança na saúde, o cuidado dos filhos, a pensão, o acompanhamento das pessoas dependentes, que tem que determinar as escolhas. Não será nunca uma bandarilha a definir os campos e os resultados.

(no Expresso)

Retirado do Facebook | Mural de Franciso Louçã

PORTUGAL, AS TOURADAS E A ‘CIVILIZAÇÃO’ | José Gabriel Pereira Bastos

O facto de a nova Ministra da Cultura afirmar que prejudicar a tourada à portuguesa é um acto de ‘civilização’ permite constatar o óbvio – há quem ache que a civilização é norte-europeia ou, como dizem os Americanos, é WASP (white, anglo-sexon protestant) e que o Mundo Mediterrânico, polarizadamente católico, não é ‘civilizado’ por ser católico – um mundo de virgens, de santos e procissões, que os protestantes consideram semi-pagão, supersticioso e ‘atrasado’, a necessitar do seu colonialismo civilizacional. Há, por isso, em Portugal, portugueses ‘avançados’, que têm vergonha de serem portugueses e tencionam aproveitar lugares no Aparelho de Estado e no Governo para corrigir o ‘atraso’ civilizacional dos portugueses e nos tornar ‘mais europeus’, isto é, menos diferenciados culturalmente e mais absorvidos pela cultura protestante.
As touradas existem na península ibérica e no sul de França, associadas à pastorícia do gado bovino em liberdade. vigiados por campinos, sobretudo nas margens do Tejo (Ribatejo e Alentejo), originando esse facto cultural que é a tourada à portuguesa.

Têm contra si os que se auto-consideram os mais ‘civilizados’ dos portugueses, um agregado ideológico que forma uma minoria elitista activista, que se sente ‘superior’ aos outros portugueses – os vegan e vegetarianos, que não comem carne, os ecologistas, que são contra o gado bovino, por ser poluente, os ‘protetores dos animais’, que consideram a tourada um ‘divertimento’ marcado pela violência e pela tortura dos touros, algumas feministas, que associam a tourada ao Machismo (como se proibir as touradas acabasse com o machismo) e alguns católicos fanáticos que acham que a tourada é um resíduo dos cultos pagãos que ainda não conseguiram destruir. Uma ‘elite’ sub-cultural, com muito pouca gente, alinhada com a Cultura WASP.

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The Beginning of Infinity | David Deutsch

La portée des explications

Derrière tout cela se trouve sûrement une idée si simple, si belle, que lorsque nous la saisirons – dans une décennie, un siècle ou un millénaire – nous nous dirons tous, comment aurait-il pu en être autrement?

John Archibald Wheeler, Annales de l’Académie des sciences de New York, 480 (1986)

Pour des yeux humains sans aide, l’univers situé au-delà de notre système solaire ressemble à quelques milliers de points brillants dans le ciel nocturne, auxquels s’ajoutent les légères traînées floues de la Voie lactée. Mais si vous demandez à un astronome ce qui se passe réellement dans la réalité, on ne vous parlera pas de points ou de traînées, mais d’ étoiles : des sphères de gaz incandescents de millions de kilomètres de diamètre et à des années-lumière de nous. On vous dira que le soleil est une étoile typique et n’a pas l’air différent des autres parce que nous en sommes beaucoup plus proches, bien qu’à quelque 150 millions de kilomètres. Pourtant, même à ces distances inimaginables, nous sommes certains de savoir ce qui fait briller les étoiles: on vous dira qu’elles sont alimentées par l’énergie nucléaire libérée par la transmutation. – la conversion d’un élément chimique en un autre (principalement de l’hydrogène en hélium).

Certains types de transmutation se produisent spontanément sur Terre, dans la désintégration des éléments radioactifs. Cela a été démontré pour la première fois en 1901 par les physiciens Frederick Soddy et Ernest Rutherford, mais le concept de transmutation était antique. Les alchimistes rêvaient depuis des siècles de «transmuter» des «métaux de base», tels que le fer ou le plomb, en or. Ils n’ont jamais été sur le point de comprendre ce qu’il faudrait faire pour y parvenir, alors ils ne l’ont jamais fait. Mais les scientifiques du vingtième siècle l’ont fait. Et les étoiles aussi, lorsqu’elles explosent en supernovae. Les métaux de base peuvent être transformés en or par des étoiles et par des êtres intelligents qui comprennent les processus qui alimentent les étoiles, mais par rien d’autre dans l’univers.

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25 DE NOVEMBRO 1975 | Eduardo Pitta

Faz hoje 43 anos Portugal esteve à beira da guerra civil. Eu tinha chegado há exactamente dezassete dias, ou seja, naquele 8 de Novembro em que o VI Governo Provisório mandou dinamitar os emissores da Rádio Renascença, controlada pela extrema-esquerda.

Sobre o 25 de Novembro, transcrevo do meu livro de memórias:

«Dias depois desse reencontro aconteceu o 25 de Novembro. Passei o dia no Estoril, a tal ponto alheado dos acontecimentos que fui com o Jorge jantar a Lisboa e a seguir ao cinema. O Galeto teria talvez uma dúzia de clientes, mas no primeiro balcão do Império éramos os únicos espectadores. Só no comboio de regresso a casa soubemos do recolher obrigatório. O passeio impediu que tivéssemos visto Duran Clemente a ser substituído por Danny Kaye — ‘The Man from the Diner’s Club’ foi o sinal inequívoco de que o PREC tinha acabado.

Com a imprensa nacionalizada desde a intentona de 11 de Março de 1975, o Governo impôs um período de nojo. Não se publicaram jornais durante mais de quinze dias. Quem quisesse saber o que se passava em Portugal, ouvia a BBC ou comprava o Monde. A excepção era o Expresso, que durante dois meses (entre 5 de Novembro de 1975 e 7 de Janeiro de 1976) foi bissemanário, saindo às quartas e sábados. A edição extra era feita por Vicente Jorge Silva e Helena Vaz da Silva.

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25 de Novembro e Jaime Neves | por Carlos Matos Gomes in “Medium”

Neste 25 de novembro lembrei-me do Jaime Neves que conheci. E, a propósito da biografia pessoal que dele fez o professor Rui de Azevedo Teixeira, as múltiplas personalidades que todos somos e as muitas sombras que todos projetamos. As imagens que os outros vão criando de cada um de nós. Todas são verdade e nenhuma é a verdade. A biografia tem por título «Jaime Neves, homem de guerra e boémio» e o subtítulo «Jaime Neves por Rui de Azevedo Teixeira». É uma imagem de Jaime Neves criada por um autor, como uma pintura, ou uma fotografia.

Eu não tenho de Jaime Neves a imagem nem como homem de guerra, nem como boémio, embora tenha partilhado com ele a guerra e alguma boémia. Também conheço com alguma intimidade o papel dele no 25 de novembro de 75 e a imagem que dele tenho não é a da mitologia (pequena mitologia) que à sua volta alguns foram criando e que mais não são que a sua colocação numa moldura de circunstâncias, a circunstância da guerra, a circunstância dos excessos dos descansos dos guerreiros entre campanhas e batalhas, o aproveitamento dos guerreiros para fins de tomada de poder por parte dos que não querem correr o risco vida no combate.

Ao longo da vida tive a felicidade, que constitui o meu maior património, para além da minha família, de conhecer e conviver com personalidades extraordinárias, e aqui a palavra é a adequada, que incluem Samora Machel e Aquino de Bragança, generais como Spínola, Costa Gomes e Kaúlza de Arriaga, meus camaradas homens de guerra como Almeida Bruno, Raúl Folques, Santos e Castro, Abreu Cardoso, aventureiros e visionários como Jorge Jardim, seres históricos como Salgueiro Maia, mulheres como Isabel do Carmo, Maria Tereza Horta ou Maria de Lurdes Pintassilgo, até um comissário político da brigada Lister na guerra civil espanhola! E, dessa galeria de figuras, que incluem algumas que nunca referirei, faz parte o Jaime Neves.

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Contos que exalam perfume | Helio Brasil | por Adelto Gonçalves

I
Depois de ambientar os seus dois primeiros romances – A última adolescência (Bom Texto, 2004) e Ladeira do Tempo-Foi (Synergia Editora, 2017) – no tradicional bairro de São Cristóvão, no Rio de Janeiro, o escritor Helio Brasil retorna aos contos, gênero em que fez sua estreia tardia na literatura, aos 64 anos de idade, com a publicação de O anjo de bronze e outros contos (Oficina do Livro, 1994). Desta vez, em O perfume que roubam de ti… e outras histórias (Synergia Editora, 2018), título assumidamente inspirado nos versos da famosa canção “As rosas não falam”, dos compositores cariocas Angenor de Oliveira, o Cartola (1908-1980), e Guilherme de Brito (1922-2006), reúne 26 contos que retratam personagens de diversos momentos da vida brasileira, desde o Brasil Colônia até os dias atuais.
Aparentemente, estas histórias são o resultado de uma vida inteira dedicada ao vício da literatura, amor escondido a sete chaves até que, já na idade madura, o autor, arquiteto de talento reconhecido por suas obras no Rio de Janeiro e também celebrado como professor universitário, resolveu deixar o excesso de modéstia de lado e transformar-se também em escritor. Ganhou a literatura de Língua Portuguesa, pois, desde então, o autor passou a fazer parte de um seleto grupo de escritores cujas carreiras começaram tardiamente, o que não os impediu de alcançar a fama e o reconhecimento literário, de que bons exemplos são José Saramago (1922-2010), Pedro Nava (1903-1984) e Cora Coralina (1889-1985).
Agora, Helio Brasil decidiu revirar o baú para dar a público histórias inéditas que reúnem todos os sentimentos humanos, os bons e os maus, como amor, violência, solidão, preconceito, heroísmo, conspirações, desejo, fé, traição, intrigas, sedução, mistério e outros. Ao mesmo tempo, reedita alguns contos que já haviam sido publicados anteriormente em coletâneas.

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O Rapto de Proserpina | Gian Lorenzo Bernini

Rapto de Proserpina é uma escultura de Gian Lorenzo Bernini (15981680), considerado um dos maiores artistas do século XVII, tendo seu trabalho quase todo centrado na cidade de Roma.

O mito romano do rapto de Proserpina por Plutão é uma lenda que também aparece na cultura grega, onde Plutão se chama Hades e Proserpina é Perséfone, que encantou o obscuro deus com sua beleza, filha da deusa das colheitas Deméter. Ela é então raptada e levada para as profundezas da Terra, deixando sua mãe enfurecida. O rapto fez com que Deméter castigasse o mundo, arrasando com as plantações, entregando o mundo ao caos e à fome. Conta-se que Perséfone não podia comer nada que lhe fosse oferecido ou ela nunca mais voltaria para casa. Enquanto Zeus tentava convencer Hades a liberar a moça, Perséfone comeu algumas sementes de romã, selando o seu destino. Assim, ela se viu obrigada a casar com Hades, o que deixou Deméter ainda mais furiosa.

Zeus teria então interferido. Perséfone passaria metade do ano com o marido e a outra metade com a mãe. Dessa maneira, Deméter aceitou e assim os gregos explicavam as épocas do ano. Quando era verão e primavera, sua filha estava ao seu lado. No inverno e no outono, épocas frias, sem colheitas, Perséfone estava com o marido.

A obra encontra-se na Galleria Borghese, em Roma.  Data | 1621-1622 | Técnica Mármore

Juramento de Hipócrates

” Eu juro, por Apolo, médico, por Esculápio, Higeia e Panacea, e tomo por testemunhas todos os deuses e todas as deusas, cumprir, segundo meu poder e minha razão, a promessa que se segue: estimar, tanto quanto a meus pais, aquele que me ensinou esta arte; fazer vida comum e, se necessário for, com ele partilhar meus bens; ter seus filhos por meus próprios irmãos; ensinar-lhes esta arte, se eles tiverem necessidade de aprendê-la, sem remuneração e nem compromisso escrito; fazer participar dos preceitos, das lições e de todo o resto do ensino, meus filhos, os de meu mestre e os discípulos inscritos segundo os regulamentos da profissão, porém, só a estes.
Aplicarei os regimes para o bem do doente segundo o meu poder e entendimento, nunca para causar dano ou mal a alguém. A ninguém darei por comprazer, nem remédio mortal nem um conselho que induza a perda. Do mesmo modo não darei a nenhuma mulher uma substância abortiva.
Conservarei imaculada minha vida e minha arte.
Não praticarei a talha, mesmo sobre um calculoso confirmado; deixarei essa operação aos práticos que disso cuidam.
Em toda a casa, aí entrarei para o bem dos doentes, mantendo-me longe de todo o dano voluntário e de toda a sedução sobretudo longe dos prazeres do amor, com as mulheres ou com os homens livres ou escravizados.
Àquilo que no exercício ou fora do exercício da profissão e no convívio da sociedade, eu tiver visto ou ouvido, que não seja preciso divulgar, eu conservarei inteiramente secreto.
Se eu cumprir este juramento com fidelidade, que me seja dado gozar felizmente da vida e da minha profissão, honrado para sempre entre os homens; se eu dele me afastar ou infringir, o contrário aconteça.”

Hipócrates

Novidades do DiEM25 em Portugal | 22 Novembro 2018

O Coletivo Nacional Português (CN) foi eleito há 3 semanas  – podes conhecer-nos em maior pormenor aqui https://diem25.org/cn-portugal/ e escrever-nos para info@pt.diem25.org para partilhares as tuas ideias connosco. Podes também consultar os resumos das reuniões do CN aqui: https://internal.diem25.org/en/meeting_summaries/

No dia 27 de Outubro tivemos o primeiro evento nacional do DiEM25 em Portugal – o Evento 3D 2018 no Porto que contou, na sua organização, com o apoio de vários membros dos Coletivos espontâneos (especialmente Lisboa, Oeiras, Porto), do Coletivo Nacional Provisório e do recém-eleito Coletivo Nacional.
Podes ver o álbum de fotos deste evento na nossa página de facebook e ouvir integralmente o painel sobre Democracia que foi colocado no soundcloud e facebook – https://www.facebook.com/diem25.pt.oficial/

Aproveitamos também para te dar notícias dos Coletivos Espontâneos (CEDs):

Lisboa – O CED Lisboa perspetiva sua atividade no sentido de oferecer ao DIEM uma contribuição para integrar as preocupações e saberes ambientais e ecológicos na teoria e na prática das nossas ações. Pretende fazê-lo aprendendo e colaborando com organizações já implantadas nesse domínio cívico e cognitivo. Sem prescindir de tomar as suas próprias iniciativas, como palestras e convívios em nome do CED Lisboa. No próximo dia 7 de Dezembro, sexta-feira, entre as 18:30 e as 22:30, junta-te ao debate-jantar-convívio sobre “ecologia e democracia”, na livraria Sá da Costa, Rua Garrett 100-102, Lisboa.
Podes contactar o CED de Lisboa para o email: lisboa1dsc@pt.diem25.org ou através do Facebook aqui: https://www.facebook.com/Diem25-Lisboa-DSC-001-1639761386346627/

Oeiras – No sentido de responder ao pedido do CED1 Berlim, o CED Oeiras reuniu dia 16/11 no café “a Quinta” na estação de Oeiras para discutir a proposta do Policy Paper para Asilo e Migração do DiEM25. A próxima reunião será dia 24/11 sexta feira no mesmo local, se estiveres por perto e quiseres participar iremos falar do orçamento participativo em Oeiras e da utilização de tecnologias éticas para substituir a google drive do no nosso Coletivo, entre outros temas.
Podes contactar o CED de Oeiras através do email: oeiras1dsc@pt.diem25.org ou através do Facebook em: https://www.facebook.com/DiEM25Oeiras/

Porto – O CED do Porto tem novidades: o Rafael Montes foi eleito para a coordenação do Colectivo e os novos co-coordenadores são a Virgínia Valente e Alexander Wall. O Coletivo irá focar a sua ação na programação de reuniões temáticas mensais; na divulgação da atividade política geral do DiEM; na participação em assembleias e reuniões públicas municipais; na instituição do orçamento participativo na cidade e em atividades de sensibilização para a democracia participativa e ambiental com jovens.
Podes contactar o CED do Porto através do email: porto1dsc@diem25.org ou através do Facebook aqui https://www.facebook.com/DiEM25Porto001/

Esperamos o teu contacto,

Carpe DiEM!

>> Os membros do Coletivo Nacional

Madrugada | Paulo Fonseca

Refém 
da desordem tresloucada…
ergonomia do caos,
cristal assolapado,
vínculo quebrado
que alui
num fado…
foguetório,
desdém sem retorno,
fundida luminária,
império prostrado
no colo da alimária
média…
Tanto amor vingou,
tanta história se levantou
da magna pátria…
Cantos,
epopeias,
sonhos,
raízes que rasgaram o ventre
da terra mãe
…e floriram…
Flores
seduziram
amores….
Sol
e chuva
e olhos chorados
emoção incontida
sorriso,
gargalhada,
arrepio,
volúpia apaixonada…
poros
de pele,
erectos,
comovidos,
multidão,
corações acelerados,
batendo,
dilacerados…
tombo
de caule que murcha…
voo
de gume afiado…
rasante
que corta,
agride,
amassa…
punhal selectivo
destrutivo…
erva daninha
definha
o meu ser
Portugal…
louca,
loucura
nação valente
acorda…
sonha de novo,
agita este Povo,
acende o futuro
destrói a erva daninha…
muda o feitio,
desafio,
para cantar
outra vez…

 

Paulo Fonseca

Retirado do Facebook | Mural de Paulo Fonseca

Poème | Malika Mellal

Mystère insondable de son esprit 
Énigme fascinante reliée à sa vie
Naissance magique de son génie
Tigre sacré qui feule du fond des nuits
Enchanteur quand il sourit
Nulle part il existe un être comme lui
Du fond des âges il tire son savoir
Souffle sur ma vie un coup de Blizzard
Tout s’arrête quand loin de moi il part
Union du feu et du vent
Délicieux brasier incandescent
Élève mon âme au firmament
Lien précieux nourri d’encens
Attirance électrique , je deviens aimant.
Paroles subtiles , mots élégants
Raffinement d’un autre temps
Intense charme insolent
Sincère tendresse aux mots troublants
Ode d’amour dans ses yeux noirs
Noie mon cœur dans son regard
Détient mon âme dans sa mémoire
Éteint mon ciel quand il s’égare
Tantôt ange ou bien démon
Observe le moindre de mes sillons
Nébuleux d’un sombre profond
Charmée par la pointe de son harpon
Ondes sensuelles au diapason
Entente parfaite, ma fusion
Unique raison de ma déraison
Rare esprit il est ma passion.

Malika Mellal novembre 2018

Retirado do Facebook | Mural de Malika Mellal

Rejeição (e atracção) | Tiago Salazar

Desde o primeiro instante, apesar de um encantamento, um déja-vu, uma atracção inexplicável, do calor de um beijo dado, e outro, chega o momento de ambos se despirem e nenhum está despido para além do corpo. Dentro do corpo de ambos há um nervoso miudinho, a incerteza do que é o outro, quem frequentou, quantos corpos conheceu, quem fodeu, amou ou fornicou. Prevalece a vontade nervosa de mostrar um à-vontade inexistente. Estão ambos em rejeição do que se chama entrega. Duvidam, no fundo, por medo. É o medo que leva à rejeição. Um quer quase sempre mais do que o outro, embora a retração de um leve à rejeição do outro. Pode haver a suspeita de um que o outro dorme ou fode com outro. Pode haver a ideia de que a entrega total não existe, por niilismo. Pode haver a descrença fruto de relações falhadas, ou, mais atrás, de uma falha uterina, uma carência desmedida. Começa então o vaivém, do querer e não querer, do ir e voltar. A mulher pode ser romântica mas no seu íntimo desconfia e só se entrega uma em mil vezes, para algures no encontro querer sair depressa dos braços do amado. Pode querer mais, porque há um réstia de esperança nas suas capacidades de amar, de querer amar, de querer ser amada. Nunca viveu a experiência de amar e ser amada. Ou uma, ou outra, a maior parte das vezes nenhuma, caindo nas suas próprias armadilhas de caçadora de emoções. É uma amazona, ele um predador. Ambos são frágeis nas suas capacidades de se deixarem apenas o privilégio de sentir. Ambos são casados com outros, e o facto de se terem descoberto e de tardarem a encerrar os seus relacionamentos torna-os mais receosos. Rejeitam-se a amar-se.

Tiago Salazar

Retirado do facebook | Mural de Tiago Salazar

Participar nas Eleições Europeias | DiEM25

Este é um momento histórico. Os membros do DiEM25 quase acabaram de aprovar a versão beta do programa da Primavera Europeia, peça essencial para a nossa participação nas eleições europeias (com mais emendas, que serão votadas mais tarde) e elegemos uma lista de candidatos incrível para a Alemanha. O próximo passo chega a 25 de Novembro, com a reunião da nossa ala eleitoral em Berlim, que em princípio confirmará esta lista. Queres estar presente? Inscreve-te aqui.

Entretanto precisamos de decidir com urgência o que fazer em Itália. As forças de esquerda ainda não se decidiram relativamente à coligação que querem fazer e o programa que querem apresentar nas eleições europeias. Concorrer sozinho é arriscado mas se continuarmos a esperar por uma coligação que defenda algo com que não concordamos também é um risco. Algumas pessoas estão a sugerir que não devemos concorrer. Por isso por favor dirige-te ao fórum dos membros para votar sobre a posição do DiEM25 em Itália e como avançar com a nossa estratégia para trazer a nossa Agenda Progressista europeia para as eleições para o Parlamento Europeu.

Finalmente vamos partilhar uma preocupação nossa: O DiEM25 é um movimento em que cada membro que paga tem de cobrir os custos de quatro membros que não pagam (uma opção que está desenhada para pessoas sem rendimentos). Dada a dimensão da nossa luta a nível europeu, contamos contigo para fazer a diferença. Como alguém que escolheu a adesão gratuita, a tua situação financeira pode ter melhorado ao ponto de poderes suportar o custo de (25 EUR/ano)? Ajudaria bastante – e todos os euros contam!! Faz as atualizações à tua política de doações aqui.

Carpe DiEM!

Judith Meyer
>>Coordenadora de Voluntários do DiEM25

O INCÊNDIO DA BIBLIOTECA DE ALEXANDRIA | Fonte: História do Mundo | in Facebook, Mural de Carlos Fino

Na sexta-feira da lua nova do mês de Moharram, no vigésimo ano da Hégira (isso equivale a 22 de dezembro de 640), o general Amr Ibn al-As, o emir dos agareus, conquistava Alexandria, no Egito, colocando a cidade sob o domínio do califa Omar. Era um dos começos do fim da famosa Biblioteca de Alexandria, construída por Ptolomeu Filadelfo no início do terceiro século a.C. para “reunir os livros de todos os povos da Terra” e destruída mais de mil anos depois.

A idéia de reerguer a mais formidável biblioteca de todos os tempos surgiu no final dos anos 70 na Universidade de Alexandria. Em 1988, o presidente egípcio, Hosni Mubarak, assentou a pedra fundamental, mas foi só em 1995 que as obras realmente começaram. O suntuoso edifício de 11 andares, que custou US 212 milhões, boa parte dos quais pago pela Unesco, foi concluído no ano passado. Só a sala de leitura da biblioteca principal tem 38.000 m2, a maior do mundo. O acervo, que ainda não foi inteiramente reunido, deverá contar com 5 milhões de livros. Será interessante ver como o governo egípcio, que não é exatamente um entusiasta das liberdades de informação e expressão, administrará as coisas. Haverá, por exemplo, um exemplar dos “Versos Satânicos” (obra de Salman Rushdie, tida como ofensiva ao Islã)? E quanto a livros que critiquem o próprio governo egípcio? Todos os cidadãos terão acesso a todas as obras? Mas não é tanto a nova biblioteca que me interessa, e sim a velha, mais especificamente a sua destruição.

Na verdade, seria mais correto falar em destruições. Como nos mitos, há na extinção da Biblioteca de Alexandria uma série de componentes políticos. A historieta com a qual iniciei esta coluna é uma das versões. É contra os árabes. Existem outras, contra os cristãos, contra os pagãos. Nenhum povo quer ficar com o ônus de ter levado ao desaparecimento da biblioteca que reunia “os livros de todos os povos”. É curioso, a esse respeito, que o site oficial da biblioteca (http://www.bibalex.gov.eg/) só registre as versões anticristã e antipagã. A contrária aos árabes é descartada sem nem mesmo ser mencionada. Utilizo aqui principalmente informações apresentadas pelo italiano Luciano Canfora, em seu excelente “A Biblioteca Desaparecida”. Continuar a ler

Onésimo Teotónio Almeida: “Haja um pouco de senso. O papel do historiador não é condenar a História, é narrar os factos, e explicar. ” in Jornal Público com JOSÉ RIÇO DIREITINHO

O livro O Século dos Prodígios — uma colecção de ensaios sobre a história da ciência no período da Expansão — acaba de ser publicado e distinguido com um prémio pela Fundação Calouste Gulbenkian. Onésimo Teotónio Almeida, o autor, falou com o PÚBLICO da nova mentalidade científica que surgiu em Lisboa no século XV.

Onésimo Teotónio Almeida (São Miguel, 1946) é professor catedrático no Departamento de Estudos Portugueses e Brasileiros na Universidade de Brown, em Providence, nos Estados Unidos da América. O Século dos Prodígios (edição Quetzal) é o seu mais recente livro — que acaba de ser distinguido com o Prémio de História da Presença de Portugal no Mundo, da Fundação Calouste Gulbenkian — uma colecção de ensaios sobre a história da ciência no período da Expansão europeia, o dos Descobrimentos portugueses dos séculos XV e XVI.

Numa altura em que a palavra “Descobrimentos’” dá origem a algumas discussões acesas, e que, para alguns, será politicamente incorrecto usar, Onésimo Teotónio Almeida, em conversa com o PÚBLICO, disse que “descobrir não significa criar, inventar. Quando a Polícia descobre o criminoso, não o inventa. Os portugueses descobriram ilhas que não tinham ninguém nem estavam sequer mapeadas. Descobriram o caminho marítimo para a Índia, ninguém diz que os portugueses descobriram a Índia. Do resto são ‘Descobrimentos’ do ponto de vista europeu. Haja um pouco de senso. O papel do historiador não é condenar a História, é narrar os factos, e explicar. Na narrativa, lidamos com factos e com argumentos, não cabe absolver nem condenar a História.”

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O Século dos Prodígios vence Prémio História da Presença de Portugal no Mundo | Onésimo Teotónio de Almeida in Jornal Público

Um ensaio de Onésimo Teotónio Almeida, que se debruça sobre o carácter pioneiro da ciência portuguesa no período dos Descobrimentos, recebe prémio da Fundação Calouste Gulbenkian.

 O Século dos Prodígios, ensaio de Onésimo Teotónio Almeida, que se debruça sobre o carácter pioneiro da ciência portuguesa no período dos Descobrimentos, venceu o Prémio História da Presença de Portugal no Mundo, foi esta quinta-feira anunciado.

“O livro O Século dos Prodígios – A Ciência no Portugal da Expansão, de Onésimo Teotónio Almeida, foi anunciado, pela presidente da Academia Portuguesa de História (APH), Manuela Mendonça, como vencedor do Prémio Fundação Calouste Gulbenkian, História da Presença de Portugal no Mundo”, revelou a Quetzal, chancela que editou o livro.

O livro será lançado nesta sexta-feira e a cerimónia de entrega do prémio ocorrerá a 5 de Dezembro, nas instalações da APH, em Lisboa.

Trata-se de um prémio instituído pela APH e patrocinado pela Fundação Calouste Gulbenkian, que visa galardoar obras históricas de reconhecido mérito.

Num momento em que se discute a importância e a natureza dos Descobrimentos, Onésimo Teotónio Almeida lembra, nesta obra ensaística, o carácter pioneiro da ciência portuguesa desse período.

“O nosso século XVI foi, verdadeiramente, um século de prodígios, cheio de inovação, de curiosidades e de especulação”, escreve.

Neste livro, Onésimo Teotónio Almeida presta especial atenção aos séculos XV e XVI, afastando-se tanto da perspectiva nacionalista (na qual incorrem com frequência os historiadores portugueses), como da indiferença que geralmente marca a historiografia anglo-saxónica – ao ignorar o papel que Portugal teve na história da ciência e do conhecimento, descreve a editora.

Um livro que é uma “revisitação desses anos de ouro da história portuguesa e a revelação de como, durante o ‘período da Expansão’, surgiu e cresceu um núcleo duro de pensamento e trabalho científico pioneiros, que tornou possíveis as viagens desses séculos – e dos posteriores”, acrescenta.

Durante as últimas décadas, como professor em universidades americanas, Onésimo Teotónio Almeida viu-se no papel de historiador da ciência portuguesa, papel para o qual — refere na introdução do livro — nem sempre estava tão preparado quanto desejava.

Contudo, foi aprofundando esses conhecimentos, através da análise e da recolha de informação.

Nascido em São Miguel, Açores, em 1946, Onésimo Teotónio Almeida doutorou-se em Filosofia pela Brown University e foi director de vários departamentos naquela universidade, onde lecciona uma cadeira sobre valores e mundividências.

Na Quetzal tem já publicados Despenteando Parágrafos e A Obsessão da Portugalidade.

https://www.publico.pt/2018/11/13/culturaipsilon/noticia/onesimo-teotonio-almeida-fascinio-novo-aconteceu-aqui-1850838

Os abutres ao poder | LEONARDO LEAL in Jornal “Público”

O respeito liberal e democrático pela soberania popular requer sempre o integral respeito pelos direitos das maiorias e das minorias, do governo e das oposições. Mas nada disso está garantido com Bolsonaro, antes pelo contrário.

O ano é 2018, 57 milhões de votos, Mestre Moa do Katendê – corpo imolado, universidades violadas, aplausos nas ruas para os militares, Brasil a minha gente sua frio. “A nossa bandeira jamais será vermelha” – um mote do populismo que mais uma vez unificou multidões em cidades brasileiras para colocar abutres no poder. Jair Bolsonaro (PSL), ao lado de um chicago boy e de um círculo de generais estranhos à democracia, celebram nessas eleições três grandes feitos: a vitória sem disputa em arena pública; a vitória da impostura; a vitória do arbítrio

Primeiro, a campanha bolsonarista violou a tradição que marca as mais intensas disputas no mundo democrático liberal, e que se traduz pela convivência entre indivíduos racionais e a troca de razões na esfera pública. Segundo, trespassou a igualdade de condições para argumentar, fugindo dos debates públicos, lançando-se no mundo da comunicação privada em grupos de WhatsApp para difundir fakenews, com indícios de financiamento empresarial –? esquema coibido pela justiça eleitoral brasileira. Terceiro, o grupo político de Bolsonaro retira das “sombras” ofertas políticas de elites antidemocráticas para penhorar o patrimônio público, os direitos sociais e as liberdades civilizadas.

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” Eu, pecadora, me confesso a Deus” | Maria Isabel Fidalgo

Lémen podia ser uma criança
perdida nos seus sonhos
uma folhagem deslumbrada
com um acontecer de primavera
uma ave
uma alba
uma nuvem
um céu musical aberto em rosa
uma cerejeira bicada de pássaros
uma erva macia onde o corpo caísse leve.
Lémen podia ser um outro olhar
uma casa horizontal
cuja voz acordasse os regatos
e meninos descalços enfeitassem de risos
as águas maculadas.
Lémen podia ser o coração do homem
antes do inferno
chamas de ódio
em corpos descarnados.
Lémen podia ser um um rosto
e não um esqueleto vivo
uma côdea de osso
sem força para chorar
a nossa culpa.

Maria isabel fidalgo

Desamores da portuguesa | Marta Barbosa Stephens por Adelto Gonçalves

                      I

Foi o escritor catalão Eduardo Mendoza, o romancista espanhol que mais vende livros na Espanha contemporânea, quem, a propósito da obra da escritora brasileira (de origem galega) Nélida Piñon, alertou este resenhista para o fato de que as mulheres olham para a vida por uma janela que sempre esteve vedada aos homens. Por isso, quando escrevem romances, criam personagens mais densas, provavelmente, porque as veem com maior sensibilidade.

Esta observação foi feita em janeiro de 1990, a uma mesa do café Samoa, que fica em frente à Casa Milà, também conhecida como La Pedrera, em Barcelona, e sua validade só tem sido confirmada ao longo destes 28 anos. De fato, essa observação pode ser confirmada também com a leitura do recém-lançado de Desamores da portuguesa, primeiro romance da escritora brasileira Marta Barbosa Stephens, que conta a história de vida de uma portuguesa, de 41 anos, sem nome, que vive um triplo autoexílio: do país, da língua e do passado.

Escrito em linguagem em que a autora demonstra domínio do ofício, como observa o escritor Luiz Ruffato na contracapa do livro, Desamores da portuguesa reconstitui a trajetória de uma mãe de três filhos que, em poucos anos, fracassara por três vezes na tentativa de formar uma família estável. E optara pela solidão, vivendo na fria Londres, longe de tudo e de todos, mas sem entender o que falavam nas calçadas, limitada apenas a rápidos diálogos com compatriotas. “Sua maior frustração era não ajudar as filhas nas tarefas escolares”, escreve a personagem que conta a história, uma brasileira, que, a exemplo da autora, também vive um autoexílio. “Ela não tentou aprender inglês, nem antecipou sua volta para casa. Insistiu a seu modo, esperando que um milagre a salvasse”.

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Les Onze mille verges ou les Amours d’un hospodar | Guillaume Apollinaire

« Mademoiselle, je ne vous ai pas plutôt aperçue que, fou d’amour, j’ai
senti mes organes génitaux se tendre vers votre beauté souveraine et je
me suis trouvé plus échauffé que si j’avais bu un verre de raki.
– Chez qui ? chez qui ?
– Je mets ma fortune et mon amour à vos pieds. Si je vous tenais dans
un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze
mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens !
– Et comment !
– Mes sentiments ne sont pas mensongers. Je ne parle pas ainsi à
toutes les femmes. Je ne suis pas un noceur.
– Et ta sœur ! »
Cette conversation s’échangeait sur le boulevard Malesherbes, un matin
ensoleillé. Le mois de mai faisait renaître la nature et les pierrots parisiens
piaillaient d’amour sur les arbres reverdis. Galamment, le prince
Mony Vibescu tenait ces propos à une jolie fille svelte qui, vêtue avec élégance,
descendait vers la Madeleine. Il la suivait avec peine tant elle marchait
vite. Tout à coup, elle se retourna brusquement et éclata de rire :
« Aurez vous bientôt fini ; je n’ai pas le temps maintenant. Je vais voir
une amie rue Duphot, mais si vous êtes prêt à entretenir deux femmes
enragées de luxe et d’amour, si vous un homme enfin, par la fortune et la
puissance copulative, venez avec moi. »
Il redressa sa jolie taille en s’écriant :
« Je suis un prince Roumain, hospodar héréditaire.
– Et moi, dit-elle, je suis Culculine d’Ancône, j’ai dix-neuf ans, j’ai déjà
vidé les couilles de dix hommes exceptionnels sous le rapport amoureux,
et la bourse de quinze millionnaires. »
Et devisant agréablement de diverses choses futiles ou troublantes, le
prince et Culculine arrivèrent rue Duphot. Ils montèrent au moyen d’un
ascenseur jusqu’à un premier étage.

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Publication: 1907
Catégorie(s): Fiction, Érotique
Source: http://www.ebooksgratuits.com

PENSAR A QUESTÃO POLÍTICA DO BRASIL | José Gabriel Pereira Bastos

Transcrevo dados que me parecem fundamentais:

(1) o saldo civilizacional dos governos PT é brilhante – 13 anos de avanço intenso em numerosas variáveis 
Seguem as pesquisas com dados oficiais dos principais indicadores sócio-econômicos do Brasil antes e depois dos 13 anos de PT. 
:
1. SALÁRIO MÍNIMO:
Em 2003: R$240,00
Em 2016: R$880,00
Um aumento de 266% no período enquanto a inflação acumulada foi de 123%. Ou seja, um aumento real de 2003 pra 2016 de incríveis 64%.
Fontes: Min. Fazenda, IBGE e FGV.

2. IDH – ÍNDICE DE DESENVOLVIMENTO HUMANO
Em 2003: 0,695
Em 2016: 0,755
Fonte: PNUD – ONU

3. EXTREMA POBREZA
Em 2003: 10,5% (Banco Mundial) 17,5% (IBGE)
Em 2016: 4,2% (Banco Mundial) 9,2% (IBGE)
O Banco Mundial e o IBGE. Em ambos percebemos uma queda acentuada (60% e 47,4% respectivamente) no percentual da população que vive em extrema pobreza.
Fontes: Banco Mundial e IBGE

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DIA DE TODOS OS SANTOS – ORIGENS | Soledade Martinho Costa

Designado, primitivamente, dia de Nossa Senhora dos Mártires, esta data foi celebrada durante mais de dois séculos no dia 13 de Maio com um ofício próprio, enquanto por volta de 737 passa a ser incluída no cânone da missa uma alocução dedicada a todos os santos. Ainda no século VIII (741), Gregório III manda erigir na Basílica de São Pedro, em Roma, uma capela dedicada ao Divino Salvador, a Sua Santíssima Mãe, aos Apóstolos e a todos os mártires e confessores dando-se assim um maior impulso à Festa de Todos os Santos.
No século IX (835), a data desta festa religiosa é então fixada no dia 1 deNovembro pelo papa Gregório IV, que de há muito vinha pressionando Luís I, o Piedoso, rei de França, de modo a emitir um decreto que oficializasse a celebração. A partir de 837, por decreto real, a data da festividade no dia 1 de Novembro torna-se universal, constituindo uma das maiores solenidades para toda a Igreja Cristã.
No final do século X, Santo Odilão ou Odilon, quarto abade de Cluny (994 – 1048), junta às celebrações em louvor dos santos algumas orações em favor do descanso eterno dos defuntos. Esta introdução levou mais tarde a que se procedesse à separação das duas datas, vindo o dia 1 deNovembro a ser consagrado a todos os santos da Igreja Católica, enquanto o dia 2 passou a ser dedicado, exclusivamente, aos fiéis defuntos. Autores há que defendem constituírem as duas celebrações dodia 1 e dia 2 de Novembro uma única festa, expressa e directamente ligada ao culto dos mortos.

Soledade Martinho Costa

Excerto do livro «Festas e Tradições Portuguesas», vol. VIII
Ed. Círculo de Leitores

Retirado do Facebook | Mural de Soledade Martinho Costa