LES CITATIONS LES PLUS CÉLÈBRES DE SIMONE DE BEAUVOIR | Malika Bouazza

“Une femme libre est exactement le contraire d’une femme légère.”
“Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité.” Le Deuxième Sexe (1949)
“On ne naît pas femme : on le devient.” Le Deuxième Sexe (1949)
“Entre deux individus, l’harmonie n’est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir.” La Force de l’âge (1960)
“Je suis un intellectuel. Ça m’agace qu’on fasse de ce mot une insulte : les gens ont l’air de croire que le vide de leur cerveau leur meuble les couilles.” Les Mandarins (1954)
“Si l’on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite.”
“Le principe du mariage est obscène parce qu’il transforme en droits et devoirs un échange qui doit être fondé sur un élan spontané :
il donne aux corps en les vouant à se saisir dans leur généralité un caractère instrumental, donc dégradant ; le mari est souvent glacé par l’idée qu’il accomplit un devoir, et la femme a honte de se sentir livrée à quelqu’un qui exerce sur elle un droit.” Le Deuxième Sexe (1949)
“Une femme qui n’a pas peur des hommes leur fait peur, me disait un jeune homme.” Le Deuxième Sexe (1949)
“Si l’œuvre de Dieu est tout entière bonne, c’est qu’elle est tout entière utile au salut de l’homme ; elle n’est donc pas en soi une fin, mais un moyen qui tire sa justification de l’usage que nous en faisons.” Pyrrhus et Cinéas (1944)
“La beauté se raconte encore moins que le bonheur.” La Force de l’âge (1960)
“La femme n’est victime d’aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux.”
“Ça ne rapproche pas, le téléphone, ça confirme les distances.” La Femme rompue (1967)
“L’amour maternel n’a rien de naturel.” Le Deuxième Sexe (1949)
“Le principal fléau de l’humanité n’est pas l’ignorance, mais le refus de savoir.”
“Autour de moi on réprouvait le mensonge, mais on fuyait soigneusement la vérité.” Mémoires d’une jeune fille rangée (1958)
“La femme est tout ce que l’homme appelle et tout ce qu’il n’atteint pas.”
“Vivre, c’était vieillir, rien de plus.” L’Invitée (1943)
“Le secret du bonheur et le comble de l’art, c’est de vivre comme tout le monde, en n’étant comme personne.” Mémoires d’une jeune fille rangée (1958)
“La femme est vouée à l’immoralité parce que la morale consiste pour elle à incarner une inhumaine entité : la femme forte, la mère admirable, l’honnête femme etc.” Le Deuxième Sexe (1949)
“N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question.
Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant.”

Simone de Beauvoir

Retirado do Facebook | Mural de Malika Bouazza

Je me souviens … | Malika Bouazza

 

Je me souviens que lorsque j’étais petit, ma mère m’a demandé si je savais quelle partie de mon corps était la plus importante.

Au fil des ans j’ai essayé de deviner et de trouver la bonne réponse.

Je me souviens de la première fois où je lui ai répondu ce qui me semblait à l’époque le membre le plus important : « mes oreilles, maman ? »

Elle me répondit « Beaucoup de gens sont sourds. Mais persévère, continue à y réfléchir. On en reparlera plus tard. »

Quelques années passèrent. Je n’avais pas oublié sa question, j’y avais réfléchi. Je pensais avoir une bonne réponse quand elle me reposa cette question. C’est alors qu’avec fierté je lui dis : « les yeux maman ! La vue est très importante ! »

Elle me regarda avec tendresse et me dit : « Je vois que tu as pris de la maturité. Mais ce n’est pas la bonne réponse. Il y a beaucoup de gens qui sont aveugles. »

J’étais déçu… Cependant, intrigué, j’ai continué à chercher. Je lui donnais mes réponses au fil des ans qui passèrent. Et à chaque fois sa réponse était la même : « Non…, tu progresses, mais ce n’est pas ça, continue à chercher. »

Puis, quelques années plus tard, mon grand-père nous a quittés. Nous étions tous très affectés par sa disparition. Tout le monde était en pleurs. Même mon père pleurait. C’était la deuxième fois de ma vie que je voyais mon père pleurer.

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L’oiseau et la rose blanche | Malika Bouazza

Il était une fois un oiseau qui est tombé amoureux d’une rose blanche. Il a décidé de lui déclarer son amour, mais elle l’a refusé. Elle lui a dit qu’elle ne l’aimait pas. Il continuait à lui déclarer son amour de façon quotidienne.
Enfin, la rose blanche a dit : «Lorsque ma couleur deviendra rouge, je vous aimerai.”
Un jour, l’oiseau est venu et a coupé ses ailes et a propagé son sang sur la rose blanche, alors sa couleur est devenue rouge.
La rose a réalisé combien l’oiseau l’aimait mais c’était trop tard parce que l’oiseau est “mort”.
Parfois l’amour on le voit, mais on ne le reconnaît pas …

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